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Règles du duet et de l'octet

Les gaz nobles

Les gaz nobles, rares ou inertes étudiés en seconde sont les suivant :

hélium : : (K)²
néon : : (K)² (L)⁸
argon : : (K)² (L)⁸ (M)⁸

Les gaz rares ont été pris comme modèles de stabilité chimique. Au cours d'une réaction chimique les éléments chimiques vont chercher à acquérir la stabilité chimique, c'est-à-dire à avoir la même structure électronique que les gaz nobles, en gagnant ou perdant des électrons.

Les règles du duet et de l'octet

Règle du duet

Les éléments chimiques de numéro atomique proche de celui de l'hélium (Z=2) adoptent la structure électronique (K)². Ils ont alors deux électrons sur leur couche externe.

Fin du principe


Règle de l'octet

Les éléments chimiques de numéro atomique inférieur à 18 adoptent la structure électronique du néon ou de l'argon (le gaz noble le plus proche). Ils portent alors huit électrons sur leur couche externe (couche L (néon) ou M (argon))

Fin du principe

.

Types de liaison

Pour acquérir cette stabilité chimique, il faut que l'atome récupère, ou perde des électrons. Pour cela, il va capter, ou se faire capter un/des électron/s à un autre atome.

Lorsqu'un atome capte un électron d'un autre atome, il se lie avec celui-ci (et forme une molécule). Il existe différentes types de liaison : les liaisons ioniques, et les liaisons covalentes. Pour les différencier, il faut regarder la différence d'électronégativité (se note εx) des deux atomes. (Cette donnée se trouve dans le tableau périodique)

Liaison ionique

Une liaison est dites ionique si la différence d'électronégativité est supérieure ou égale à 1.7.

Début de l'exemple
Exemple de liaison ionique

Le fluorure de lithium (LiF) comporte une liaison ionique. (εF = 4.0 ; εLi = 1.0) εF - εLi vaut 3.0 et est bien supérieur à 1.7.

Fin de l'exemple
Fin du principe
Liaison covalente

Une liaison est dites covalente polarisée si la différence d'électronégativité est inférieure à 1,7 et supérieur à 0.

Début de l'exemple
Exemple de liaison covalente polarisée

Le chlorure d'hydrogène (HCl) comporte une liaison covalente polaire. (εCl = 3.16 ; εH = 2.2) εCl - εH vaut 0.94 et est bien supérieur à 0 et inférieur à 1.7.

Fin de l'exemple


Si la différence vaut 0, c’est une liaison covalente pure.

Début de l'exemple
Exemple de liaison covalente pure
Le dioxygène (
Début d’une formule chimique
O2
Fin d’une formule chimique
) comporte une liaison covalente pure. (εO = 3.44) εO - εO vaut 0.
Fin de l'exemple
Fin du principe
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