Jean Barbe est un écrivain québécois né à Laval en 1962. Chroniqueur culturel depuis les années 1980, c'est avec la publication de Comment devenir un monstre (2004) qu'il s'illustre également de l'autre côté de la clôture, remportant l'année suivante le Prix des libraires du Québec ainsi que le Prix littéraire France-Québec.

Le travail de l’huître (2008)

C’était cela l’amour, pensait-il : s’évanouir comme un souffle dans la chaleur d’une peau plus douce que la sienne, s’oublier et renaître.
  • Le travail de l’huître, Jean Barbe, éd. Leméac, 2008, p. 31
  • Citation choisie pour le 19 janvier 2012.


L'assistance n'était composée ni de pauvres ni de riches, mais plutôt de ceux entre les deux qui ont assez à manger pour éprouver de l'ennui et pas assez de bien pour avoir peur de s'exposer.
  • Le travail de l'huître, Jean Barbe, éd. Leméac, 2008, p. 53
Il n'était plus jeune, tant s'en faut, et malgré une excellente santé, il ne réussissait plus à prendre au sérieux les projets à long terme qui lui venaient à l'esprit. Le temps commençait à lui être compté, la jeunesse de la femme le lui rappelait constamment [...] Femme sans passé, elle avait un avenir auquel il n'aurait pas accès. Il se contentait d'elle au présent, puisqu'elle ouvrait en lui les portes de la mémoire et, avec elles, celles d'une nostalgie de l'espoir qu'il ressentait lorsqu'il avait son âge.
  • Le travail de l'huître, Jean Barbe, éd. Leméac, 2008, p. 103-04


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