L’histoire est à la fois l’étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, l’ensemble de ces faits, de ces événements.
Citations
Honoré de Balzac
Marc Bloch
- L'étrange défaite (1940), Marc Bloch, éd. Gallimard, coll. « Folio Histoire », 1990, p. 198
Patrick Boucheron
Maxime Chattam
Gilbert Keith Chesterton
- Le monde comme il ne va pas, 1910 (1910), G. K. Chesterton (trad. Marie-Odile Fortier-Masek), éd. L'Age D'Homme, 1994 (ISBN 2-8251-0482-5), p. 36
Paul-Louis Courier
- Lettre à M. Guilhem de Sainte-Croix, 12 septembre 1806
- Mémoires, Correspondance et Opuscules inédits, Volume 1, Paul-Claude Racamier, éd. Sautelet ; Mesnier, 1828, p. 145
- Citation choisie pour le 24 décembre 2016.
Fénelon
- « Lettre à l'Académie » (1716), dans Lettres à l'Académie française, Fénelon, éd. Slatkine Reprints, 1970, VIII (« Projet d'un traité sur l'histoire »), p. 111-112 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Michel Foucault
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 28 janvier 1976, p. 60
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 28 janvier 1976, p. 63
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 28 janvier 1976, p. 63
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 11 février 1976, p. 115
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 11 février 1976, p. 115
- « Il faut défendre la société », Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Études », 1997 (ISBN 978-2-02-023169-5), Cours du 11 février 1976, p. 117
Jean Giono
Les faits historiques se succèdent, qui non seulement se contredisent, mais s'annulent. Rien n'est « irréversible » (comme on dit maintenant), au contraire, tout se renverse, et nous avons des milliers de preuves : un excès de science conduit à l'ignorance crasse, et c'est la curiosité de l'ignorance qui récrée la science ; des sociétés marxistes ont existé dix mille ans avant Marx, pour se transformer en régimes aristocratiques, suivant un processus révolutionnaire inverse à celui qui a l'air de vouloir occuper aujourd'hui notre besoin de mouvement ; des empires sont devenus des républiques, et vice versa ; des royaumes se sont anarchiquement balkanisés, pendant que des nomades se coagulaient en empire, pour devenir ensuite socialistes, après être passés par tous les stades et avant de repasser par tous les stades. Rien ne dure. l'histoire n'est que le catalogue des inconstances de fortune. Rien ne durera de ce que nous fabriquons aujourd'hui. L'extrême pointe de l'avenir nous pique les fesses et nous croyons que c'est le passé.
Pierre Goubert
- « Préface », dans Un Fleuve et des hommes. Les gens de la Dordogne au XVIIIe siècle, Anne-Marie Cocula-Vaillières, éd. Tallandier, coll. « Bibliothèque Geographia », 1981, p. 11
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- Leçons sur la philosophie de l'histoire, Georg Wilhelm Friedrich Hegel (trad. Jacques Gibelin), éd. Vrin, 1963, Introduction 1963, p. 20 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Thierry Lentz
Tout bien réfléchi, cet essai aurait pu aussi s'intituler «Pour l'histoire». Même lorsqu'elle est tragique, elle est une richesse. Clio fait réfléchir, tient l'esprit critique en éveil et, par le dialogue, ouvre aux autres. Elle n'est un traumatisme que pour ceux qui ne veulent rien construire en commun et n'ont l'œil que sur ce qui est amer ou étroit.
Surtout, l'étude et la connaissance de l'histoire rendent libre. J'oserais même dire intelligent et moins perméable aux tromperies à la mode. C'est encore Emmanuel Berl qui écrivait que «si elle ne permet pas de prédire ce que feront et ne feront pas les gouvernements et les peuples, elle permet du moins de les entendre avec moins de sottise et de leur répondre sans trop de stupidité».
Henri-Irénée Marrou
- De la connaissance historique, Henri Irénée Marrou, éd. Seuil, 1954, p. 272
Karl Marx
- Textes 1, Karl Marx (trad. R. Cartelle et G. Badia), éd. sociales, coll. « Classiques du marxisme », 1972, chap. Les origines du coup d'État du 2 Décembre, p. 161
Maurice Mattauer
- Préface in Gall, J.-C. (2002). Les métamorphoses de la Terre (112 p.). Vuibert, Maurice Mattauer, éd. Vuibert, 2002, partie Préface, p. 9
- Préface in Gall, J.-C. (2002). Les métamorphoses de la Terre (112 p.). Vuibert, Maurice Mattauer, éd. Vuibert, 2002, partie Préface, p. 10
François Mitterrand
François Bédarida : Est-ce que pour vous l'histoire, en tant que chaîne entre les générations, chaîne entre les vivants et les morts, s'y apparente ?
François Mitterrand : D'une certaine manière, oui. Je ne crois pas beaucoup au destin individuel devant l'histoire. Peut-être dans le cas de quelques personnages mythiques, tel Moïse, quelques personnages d'une taille exceptionnelle ou mêlés à des événements d'une nature extraordinaire, comme Napoléon, César, Charlemagne… Mais même ceux-là, qu'est-ce que cela représente dans la poussière des siècles et des siècles ? Qu'en restera-t-il ? Quand on pense à la beauté, à la grandeur, à la force, à la réussite de l'empire égyptien et qu'il a fallu qu'au XIXè siècle un savant français en reconstitue jusqu'à la langue, car on avait oublié la langue de ce merveilleux empire, et depuis le Moyen Age, on ne pouvait même pas traduire les mots ! C'est dire la fragilité et la fugacité des choses humaines.
- François Mitterrand, Mitterrand face à la mort (2016), écrit par Jean-Michel Djian
Jean d'Ormesson
- Un jour, je m'en irai sans en avoir tout dit, Jean d'Ormesson, éd. Éditions Robert Laffont, 2013, p. 98
- Le vent du soir, Jean d'Ormesson, éd. Jean Claude Lattès, 1985, p. 145
Polybe
- Histoires, Polybe, éd. Benoît Lacroix, IIe siècle av. J.-C., chap. III, p. 31
Paul Valéry
- Regards sur le monde actuel, Paul Valéry, éd. Gallimard, 1945, p. 43
- « Discours de l'histoire », dans Variété IV, Paul Valéry, éd. Gallimard, coll. « NRF », 1938, p. 142
Hubert Védrine
Tout cela est absurde et traduit une nation mal dans sa peau, obsédée de régler ses comptes avec elle-même. L'Histoire est ce qu'elle est, nous devons la connaître, l'assumer, la poursuivre en la dépassant, en nous gardant de la posture expiatoire comme de l'auto-encensement. Antidote au catéchisme du devoir de mémoire : L'Histoire. N'en rien occulter. Tout enseigner. Tout transmettre. En tirer des leçons pour l'avenir constamment réactualisées.
Paul Veyne
Les historiens racontent des événements vrais qui ont l'homme pour acteur ; l'histoire est un roman vrai.
- Comment on écrit l'histoire (1971), Paul Veyne, éd. Seuil, coll. « Points histoire », 1971, p. 10
Emmanuel de Waresquiel
L'histoire est une construction, elle est un récit construit dans lequel la voix du personnage que l'on a choisi est sans cesse commentée, démontée et remontée par l'historien. L'historien est un mécanicien. Il démonte les discours « qui disent le vrai de l'histoire » et les remonte en expliquant, à travers la connaissance qu'il peut avoir du sujet de « ces discours », pourquoi ces derniers : lettres, correspondances, discours parlementaires, mémoires, circulaires administratives ne sont pas la vérité historique, mais une vérité parmi d'autres, avec ses intentions, ses contradictions, ses instrumentalisations. C'est cela, le travail de l'historien, c'est le travail de la complexité.
- « Une réhabilitation de Talleyrand, Emmanuel de Waresquiel », Pauline Lecomte, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 53, mars-avril 2011, p. 14
Alexandre Zinoviev
- Le Communisme comme réalité, Alexandre Zinoviev, éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1981, p. 39
- Le Communisme comme réalité, Alexandre Zinoviev, éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1981, p. 40
- Le Communisme comme réalité, Alexandre Zinoviev, éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1981, p. 41
- Le Communisme comme réalité, Alexandre Zinoviev, éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1981, p. 41
- Le Communisme comme réalité, Alexandre Zinoviev, éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1981, p. 42
Joseph Ki-Zerbo
- À quand L'Afrique ? Entretien avec René Holenstein, Joseph Ki-Zerbo, éd. Éditions d'en bas, coll. « Le Livre équitable », 2013 (ISBN 978-2-8290-0456-8), p. 12