Billag est une entreprise suisse de perception de la redevance audiovisuelle.

Citation

Autrement dit, la « redevance » payée à Billag n’a rien d’une redevance ni même d’une taxe, c’est à dire un paiement effectué en échange d’une contrepartie. L’emploi du terme « redevance » sert tout simplement à entretenir l’illusion d’un service fourni librement

sur le marché et financé par ses consommateurs. En réalité, il s’agit tout simplement d’un impôt sur le patrimoine, au même titre par exemple que l’impôt sur la fortune, prélevé sur la simple possession de certains biens.

[...] les inspecteurs de Billag se comportent de manière incorrecte et vraisemblablement illégale. Ces « représentants » s'introduisent de force dans les entreprises, impliquent le personnel dans les entretiens et cherchent les appareils de radio et de télévision soumis à la redevance. Le plus dérangeant est en l'occurrence le fait que les inspecteurs de Billag ne se font pas ou pas suffisamment connaître comme tels. En droit pénal, ces inspecteurs sont connus sous le nom d'agents infiltrés. Ils sont mis à contribution lors d'infractions particulièrement graves et leur engagement est soumis à une législation particulière.
  • « L'organe de perception 'Billag' n'est pas autorisé à prendre des mesures de contrainte », hd, Horizons et débats (ISSN 1662-4599), nº 13/14, 12 avril 2010, p. 3
On nous explique que la redevance constitue un rouage essentiel de la démocratie puisque par son biais, la SSR fournit les informations nécessaires à la formation de l'opinion. Pareille conception relève presque de l'insulte envers les citoyens libres et responsables que nous sommes. Forts d'une tradition démocratique de plus de sept siècles, sommes-nous vraiment clients captifs de journalistes qui seuls seraient à même d'analyser faits et situations pour nous dire ce qu'il faut en penser. On retrouve bien là l'arrogance traditionnelle des élites qui s'estiment à même de guider le peuple forcément fruste et inculte sur les chemins du bonheur. N'en déplaise aux tenants de cette vision des choses, nous sommes parfaitement capables d'aller chercher les informations dont nous avons besoin là où elles se trouvent, c'est même un devoir civique d'élargir l'opinion que nous offre Billag.
  • À propos de Billag
Personne ne veut détruire la SSR, l'UDC pas plus que les autres partis. Mais en votant oui à l'initiative « No Billag », on peut contraindre la SSR à revenir sur le sol de la réalité. Cela ne peut pas continuer comme jusqu'ici. Les ménages et les entreprises sont chargés chaque année de prélèvements obligatoires d'un montant de 1,35 milliard de francs. La SSR touche 91,5 % de cette somme pour exploiter aujourd'hui 17 programmes de radio et 7 programmes de télévision ainsi que divers sites internet et plus de 200 canaux sur les médias sociaux. Nombre de ces médias produisent un journalisme politiquement teinté et offrent des émissions qui n'ont strictement plus aucun rapport avec le service public.
  • À propos de l'initiative populaire « No Billag ».
La position de monopole de la SSR rend la création de nouveaux médias et le développement de nouvelles façons de communiquer l'information impossible.
  • A propos de l'intiative No-Billag


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