Trouble oppositionnel avec provocation
Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP), comme décrit dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), est un ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs envers des figures autoritaires, allant au-delà d'un comportement infantile habituel. Les individus souffrant de ce trouble peuvent se montrer agressifs et colériques[1].
Spécialité | Psychiatrie |
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CIM-10 | F91.3 |
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CIM-9 | 313.81 |
MedlinePlus | 001537 |
MeSH | D019958 |
La colère souvent persistante, un tempérament difficile, une hyperactivité motrice et une perception très négative de l'autorité sont les symptômes communs du trouble oppositionnel avec provocation. Les enfants et adolescents souffrant de ce trouble ennuient les autres sans but apparent, les accusent plutôt que d'avouer leurs erreurs et sont facilement agacés. Ces jeunes individus sont rancuniers envers les autres et tentent de se venger d'eux si ceux-ci font quelque chose qui leur déplait. Dans l'ordre de pronostiquer[pas clair] ce type de trouble, ces enfants peuvent causer une détresse considérable dans leur famille et entourage.
Diagnostic
Pour diagnostiquer le trouble, ces comportements doivent durer environ six mois[1],[2]. De plus, selon les critères diagnostiques du DSM-Ill-R, le trouble oppositionnel avec provocation est défini comme une perturbation chez l'individu où il est possible d'observer au moins cinq des signes suivants :
- se met souvent en colère,
- conteste souvent ce que disent les adultes,
- s'oppose souvent activement aux demandes et aux règlements des adultes,
- fait souvent de façon délibérée des actes qui dérangent les autres,
- « en veut » souvent à autrui de ses propres erreurs,
- est souvent susceptible ou facilement agacé par autrui,
- est souvent en colère ou rancunier,
- est souvent haineux ou vindicatif,
- jure fréquemment ou utilise des expressions obscènes[3].
Causes
De nombreuses causes ont été identifiés par les médecins et psychologues, souvent difficiles à départager, allant du contexte familial, à des intoxications par le plomb[4] en passant par des causes génétiques.
Pronostic
Sans traitement, environ 52 % des enfants atteints de trouble oppositionnel avec provocation, continueront à rencontrer les critères du DSM-IV durant plus de trois ans et environ la moitié d'entre eux souffriront de graves troubles de la conduite[5].
Traitements
Bien que la thérapie cognitive et comportementale soit décrite comme l'un des principaux traitements[6], par certains auteurs, il semble évident qu'il est essentiel d'analyser la situation dans sa globalité et de tenter de cerner ce qui peut amener un enfant à montrer de tels symptômes...
Articles connexes
Références
- Association Américaine de Psychiatrie, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
- « Trouble oppositionnel avec provocation » (consulté le 24 avril 2011)
- Patricia Berger, Les symptômes, les critères et les diagnostics du trouble des conduites, du trouble oppositionnel avec provocation, du trouble dépressif majeur et du trouble dysthymique selon le genre chez les adolescents, (lire en ligne).
- Brooks B. Gump & al. (2017) Background lead and mercury exposures: Psychological and behavioral problems in children Author links open overlay panel | Environmental Research | Volume 158, Octobre, Pages 576-582 | https://doi.org/10.1016/j.envres.2017.06.033 |(résumé)
- (en) Lahey, B., Loeber, R., Quay, H., Frick, P., & Grimm, J., (1992) Oppositional defiant and conduct disorders: Issues to be resolved for the DSM-IV. Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, 31, 539-546.
- Eyberg, S. M., Nelson, M. M., & Boggs, S. R. (2008).
Liens externes
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