Théorie sociale cognitive
La théorie sociale cognitive (TSC, ou SCT en anglais), ou théorie sociocognitive[1], utilisée en psychologie, éducation et communication, pose qu'en partie l'acquisition de connaissances d'un individu peut être directement liée à l'observation d'autrui dans le cadre des interactions sociales, des expériences, et en dehors de l'influence des médias.
Cette théorie a été formalisée par psychologue canadien Albert Bandura[2]. Originellement, Bandura a appelé ce champ théorique la théorie de l'apprentissage social. Il a modifié cette appellation en 1986 dans son ouvrage Social Foundations of Thought and Action (Fondements sociaux de la pensée et de l'action (ouvrage) (en))[1].
Il a modifié le nom de la théorie pour plusieurs raisons. D'une part, d'autres "théories de l'apprentissage social" étaient publiées, ce qui prêtait à confusion. D'autre part, son approche théorique a dépassé le cadre de l'apprentissage pour s'intéresser aux aspects cognitifs influencés par l'environnement : la motivation, la régulation de soi et de ses comportements, et la création de système sociaux pour organiser et structurer leur vie[3].
Références
- Brigitte Guerrin, « Albert Bandura et son œuvre », Recherche en soins infirmiers, no 108, , p. 106–116 (ISSN 0297-2964, lire en ligne)
- Robert Lent, « Toward a Unifying Social Cognitive Theory of Career and Academic Interest, Choice, and Performance », Journal of Vocational Behavior, vol. 45, no 1, , p. 79–122 (DOI 10.1006/jvbe.1994.1027)
- (en) Paul A. M. Van Lange, Arie W. Kruglanski et E. Tory Higgins, Handbook of Theories of Social Psychology: Collection: Volumes 1 & 2, SAGE, (ISBN 9781473971370, lire en ligne), p. 349-350.
Articles connexes
- Théorie de l'apprentissage social
- Psychosociologie
- Psychologie sociale
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