Subincision

La subincision est une mutilation génitale consistant à fendre le pénis sous sa partie inférieure depuis le bout du gland jusqu'au milieu de la verge. L'aspect final de la verge est celui d'une cicatrice non refermée. D'ailleurs la physiologie spécifique de la peau à cet endroit fait que ces types d'incisions n'ont pas la faculté de se ressouder d'elle-même si elles ne sont pas maintenues par des points de suture. Les berges de la plaies ayant naturellement tendance à s'écarter quelque peu l'une de l'autre, elles vont très vite cicatriser (2 à 3 jours) seules et sans sutures mais sans se refermer, laissant de fait une fente ouverte. Ce qui est le but recherché ici.

Subincision, tribu Warrumanga, Australie-Centrale.
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Subincision partielle parfaitement cicatrisée sans points de suture.

La subincision est pratiquée traditionnellement par certaines tribus aborigène[1]. Comme cette incision suit la ligne de raphé, zone de soudure lorsque la vulve du fœtus se referme pour former le pénis, cette réouverture peut être perçue comme une façon de représenter le sexe féminin sur le sexe masculin[réf. nécessaire].

Pour les adeptes de la modification corporelle, le fait d'inciser la verge le long de l'urètre permettrait d'augmenter le plaisir[réf. nécessaire] et également de changer singulièrement l'aspect du sexe. L'urètre étant ouvert sur toute sa longueur il est aisé de le stimuler et comme il est particulièrement innervé[réf. nécessaire], les sensations (nouvelles) et plus intenses procureraient un plaisir différent[réf. nécessaire].

La forme de la verge change et prend un aspect éclaté, plus large et plus plat. Le gland change aussi de forme puisque les deux lobes se trouvent séparés, ils s'écartent et s'aplatissent.

D'après les adeptes, pour la (le) partenaire, le plaisir serait également supérieur[réf. nécessaire] du fait de l'élargissement important du pénis et des frottements qui en résultent.

Nombre de garçons se limitent à une subincision partielle afin de bénéficier des plaisirs sexuels et coquins que cela apporte, d'un aspect différent de leur verge, d'une fonctionnalité identique (miction, éjaculation, procréation) tout en évitant d'avoir à assumer les contraintes plus lourdes d'une subincision sur la totalité de la verge (miction assis, éjaculation externe, aspect plus déroutant).

Avec une subincision totale, il devient impossible de procréer car l'éjaculation se produit à la base du sexe, voire au niveau du périnée (donc à l'extérieur) si l'incision est prolongée sous les testicules. Dans ce dernier cas la miction doit se faire assis et les deux testicules se retrouvent séparés car le scrotum est découpé au milieu.

Subincision.

La verge peut également dans des modifications extrêmes être superincisée, c'est-à-dire non plus fendue par en dessous mais par-dessus. La déformation du pénis est dans ce cas précis très importante.

Il est également possible dans des cas encore plus extrêmes de couper dessus et dessous de manière à séparer la verge en deux. Cette technique prend en anglais le nom de cock splitting. La verge étant coupée en deux sur la longueur. La personne se retrouve dès lors avec deux demi-pénis parfaitement érectiles mais qui ont souvent tendance à se recourber du fait des difficultés de cicatrisation. Ces deux dernières modifications corporelles sont plus dangereuses car il faut séparer les corps caverneux et éventuellement poursuivre le découpage au niveau des testicules. Cela se fait très progressivement en ré-incisant semaine après semaine afin de prolonger la coupe

Voir aussi

Références

  1. Frédéric Lewino, « Le tour du monde du sexe : les organes génitaux remodelés des Hawaïens », Le Point, (lire en ligne)
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