Paralysie périodique hyperkaliémique

La paralysie périodique hyperkaliémique (ou hyperkaliémie périodique paralysante, à l'international, HYPP), est une maladie génétique connue pour toucher l'homme et les chevaux. Chez l'homme, cette canalopathie débute avant l'âge de 20 ans, caractérisée par des accès de faiblesse musculaire incluant les muscles des yeux, de la gorge et du tronc, associés à une concentration sanguine augmentée du potassium ou hyperkaliémie supérieure à 5 mmol·l-1 ou une kaliémie augmentant de 1,5 mmol·l-1 lors des efforts ou de la prise orale de potassium. La kaliémie est normale en dehors des accès de faiblesse musculaire.

Paralysie périodique hyperkaliémique

Spécialité Neurologie
CIM-10 G72.3
CIM-9 359.3
OMIM 170500
DiseasesDB 6252
MedlinePlus 000316
eMedicine 1171678
eMedicine article/1171678 
MeSH D020513
GeneReviews Paralysie périodique hyperkaliémique de type 1

Mise en garde médicale

Autres noms

Maladie de Gamstorp

Étiologie

C'est une maladie génétique héréditaire autosomique dominante liée à des mutations du gène SCN4A (locus 17q23.1-q25.3)[1].

Causée par une atteinte du canal sodique de la membrane de la cellule musculaire, cette maladie a une évolution favorable.

Incidence & prévalence

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Description

Les premiers accès paralytiques, avant dix ans, sont modérés, peu fréquents et rapidement résolutifs. La fréquence et la gravité augmentent avec l'âge avec un maximum entre 15 et 25 ans puis régressent nettement.

Les accès sont déclenchés par un court repos après un exercice important, moins souvent par le froid ou le jeûne glucidique et sont aggravées par le froid, le stress, les corticoïdes et la grossesse[2].

Il n'existe pas de troubles du rythme cardiaque durant les attaques.

Une raideur musculaire modérée est habituelle entre les accès de faiblesse, mais n'entrave pas les mouvements musculaires. Entre les accès la myotonie est pratiquement constante. Une myopathie apparaît souvent secondairement.

Proche de la paralysie périodique hypokaliémique, elle s'en distingue par des crises plus brèves, plus fréquentes et moins sévères et susceptible de toucher les nerfs crâniens ainsi que par l'existence d'une hyperkaliémie évoluant parallèlement aux crises.

Diagnostic

Les crises, précédées de fourmillements des extrémités ou acroparesthésies surviennent après un effort.

Le signe de Chvostek est positif.

Un test au potassium voit réapparaitre les troubles[3].

Traitement & prise en charge

Minimiser l’excitabilité de la membrane, donner des doses de glucose ou d’insuline (qui stimule l’entrée de potassium dans les cellules), et éliminer le potassium sanguin. Des diurétiques comme les hydrochlorothiazide and acétazolamide peuvent être administrés. Ces médicaments diminuent la fréquence et la sévérité des épisodes de paralysie en diminuant la [K+] et d’autres propriétés inconnues.

Conseil génétique

Mode de transmission

Transmission autosomique dominante

Chez le cheval

La maladie provient de la lignée d'Impressive, un Quarter Horse de type halter qui a eu de nombreux descendants[4].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sources

  • (en) Karin Jurkat-Rott, Frank Lehmann-Horn, In: GeneReviews at GeneTests: Medical Genetics Information Resource (database online). Copyright, University of Washington, Seattle. 1997-2005.
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