Lokiarchaeota
Lokiarchaeota est un phylum des Archaea défini en 2015[1].
Règne | Archaea |
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Embranchement
Spang et al. 2015
Classification phylogénétique
- Règne : Archaea
- Phylum : Crenarchaeota
- Classe : Thermoprotei
- Phylum : Lokiarchaeota
- Candidatus Lokiarchaeum
- Phylum : Euryarchaeota
- Classe : Archaeoglobi
- Classe : Halobacteria
- Classe : Methanobacteria
- Classe : Methanococci
- Classe : Methanomicrobia
- Classe : Methanopyri
- Classe : Nanohaloarchaea
- Classe : Thermoplasmata
- Classe : Thermococci
- Incertae sedis : ARMAN
- Phylum : Korarchaeota
- Genre : Ca. Korarchaeum
- Phylum : Nanoarchaeota
- Genre : Nanoarchaeum
- Phylum : Thaumarchaeota
- Ordre : Cenarchaeales
- Ordre : Nitrosopumilales
- Ordre : Nitrososphaerales
- Incertae sedis :
- Candidatus Caldiarchaeum
- Candidatus Giganthauma
- Candidatus Nitrosotalea
- Phylum : Crenarchaeota
Description
Ayant été découvert par des analyses métagénomiques, ses caractéristiques morphologiques ne sont pas connues. La nomenclature de ce taxon a été officiellement introduite en 2015, après l'identification d'un génome considéré Candidatus pendant l'analyse métagénomique[2],[3] d'un échantillon de sédiments du fond océanique.
L'échantillon sédimentaire a été obtenu près d'une source hydrothermale dans une formation rocheuse connue comme le Château de Loki (Loki's Castle, en anglais) sur la dorsale de Gakkel dans l'Océan Arctique[1].
L'importance du phylum Lokiarchaeota provient du fait que l'analyse phylogénétique démontre l'existence d'un groupe monophylétique composé de lokiarchaeotes et d'eucaryotes[4],[5],[6], ainsi que de la présence de plusieurs gènes ayant des fonctions associées à la membrane cellulaire. Il permet d'apporter une pierre à l'édifice de la connaissance de l'origine des eucaryotes, une des hypothèses proposant que l'ancêtre commun des eucaryotes soit proche des Archaea[7],[8],[9],[10],[11],[12].
Références
- (en) Anja Spang, Jimmy H. Saw, Steffen L. Jørgensen, Katarzyna Zaremba-Niedzwiedzka, Joran Martijn, Anders E. Lind, Roel van Eijk, Christa Schleper, Lionel Guy et Thijs J. G. Ettema, « Complex archaea that bridge the gap between prokaryotes and eukaryotes », Nature, (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/nature14447, lire en ligne [PDF])
- (en) Steffen Leth Jørgensen, Bjarte Hannisdal, Anders Lanzen, Tamara Baumberger, Kristin Flesland, Rita Fonseca, Lise Øvreås, Ida H Steen, Ingunn H Thorseth, Rolf B Pedersen et Christa Schleper, « Correlating microbial community profiles with geochemical data in highly stratified sediments from the Arctic Mid-Ocean Ridge », PNAS, vol. 109, no 42, , E2846–E2855 (DOI 10.1073/pnas.1207574109, lire en ligne)
- (en) Steffen Leth Jørgensen, Ingunn H Thorseth, Rolf B Pedersen, Tamara Baumberger et Christa Schleper, « Quantitative and phylogenetic study of the Deep Sea Archaeal Group in sediments of the Arctic mid-ocean spreading ridge », Frontiers in Microbiology, (DOI 10.3389/fmicb.2013.00299, lire en ligne)
- Fabien Goubet, « Loki, vieille cousine venue du fond des mers », sur Le Temps, (consulté le 22 juillet 2015)
- « Une nouvelle organisation du vivant », sur Le Temps, (consulté le 22 juillet 2015)
- (en) Paul Rincon, « Newly found microbe is close relative of complex life », sur BBC News, (consulté le 9 mai 2015)
- (en) Carl Zimmer, « Under the Sea, a Missing Link in the Evolution of Complex Cells », sur New York Times, (consulté le 8 mai 2015)
- (en) S. Kelly, B. Wickstead et K. Gull, « Archaeal phylogenomics provides evidence in support of a methanogenic origin of the Archaea and a thaumarchaeal origin for the eukaryotes », Proceedings of the Royal Society B, vol. 278, , p. 1009–1018 (DOI 10.1098/rspb.2010.1427, lire en ligne)
- (en) John M. Archibald, « The eocyte hypothesis and the origin of eukaryotic cells », PNAS, vol. 105, no 51, , p. 20049–20050 (DOI 10.1073/pnas.0811118106, lire en ligne)
- ,(en) Anthony M. Poole et Nadja Neumann, « Reconciling an archaeal origin of eukaryotes with engulfment: a biologically plausible update of the Eocyte hypothesis », Research in Microbiology, vol. 162, , p. 71–76 (DOI 10.1016/j.resmic.2010.10.002, lire en ligne)
- (en) Lionel Guy et Thijs J. G. Ettema, « The archaeal 'TACK' superphylum and the origin of eukaryotes », Trends in Microbiology, vol. 19, no 12, , p. 580–587 (PMID 22018741, DOI 10.1016/j.tim.2011.09.002, lire en ligne)
- (en) Cymon J. Cox, Peter G. Foster, Robert P. Hirt, Simon R. Harris et T. Martin Embley, « The archaebacterial origin of eukaryotes », PNAS, vol. 1105, , p. 20356–20361 (DOI 10.1073/pnas.0810647105, lire en ligne)
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