Implant
Un implant est un corps étranger introduit volontairement dans un corps (animal, humain, éventuellement végétal).
En médecine
Il peut avoir un rôle esthétique (implant corporel) ou un rôle médical. Il peut être :
- un implant capillaire
- un implant cochléaire
- un implant contraceptif hormonal
- un implant dentaire
- un implant intraoculaire
- un implant mammaire
- un implant cardiaque
- un implant torique, mis à la place du cristallin
- un implant de la joue
- une Micropuce implantée (humain)
- une micropuce implantée animale
- un implant de surveillance pour le bétail ou les prisonniers, avec puce GPS, identification...
- un implant extraterrestre, affirmé par les "enlevés par des extraterrestres".
L'implant doit être le plus biocompatible possible.
Des recherches portent donc sur la reconstruction in vitro d'organes que l'on pourrait donc ensuite réimplanter dans l'organisme.
Implants résorbables
On cherche à développer depuis plusieurs années notamment en chirurgie dentaire et chirurgie réparatrice des fractures complexes des « implants résorbables » (plus que réellement biodégradables).
Bien qu'on manque encore de données sur leur toxicologie systémique chez l'homme et l'animal ce sont le plus souvent des « terres rares » telles que l'yttrium (Y), le néodyme (Nd), le praséodyme (Pr), le gadolinium (Gd), le lanthane (La), le cérium (Ce), l'europium (Eu) , le lithium (Li) et le zirconium (Zr)) qu'il est proposé d'associer à un matériau biocompatible (magnésium) pour en améliorer les propriétés mécaniques et former des alliages « résorbables » [1] destinés à être chirurgicalement implantés dans le corps humain[2]. Selon une étude récente (2010), parmi ces terres rares, les plus cytotoxique sont le lanthane et le cérium[2]. Dans les cas des fractures graves et complexes, les médecins considèrent que le risque toxicologique vaut les avantages que peuvent procurer une fracture réparée sans broches permanentes.
Prospective : vers des implants autonomes ou intelligents
Certains implants pour fonctionner ou communiquer entre eux ou avec l'extérieur de l'organisme nécessitent une source d'énergie pour fonctionner. Les premières piles au glucose ou les systèmes d'oxydation catalytique du glucose ne fonctionnent pas in vitro, mais des recherches portent sur une autonomie de ces implants, en rendant possible leur alimentation en électricité à partir de glucose fourni par l'organisme. Certaines piles au glucose (micro-biofuel cells) (BFCs) pourraient avoir une échelle nanométrique, avec des microélectrodes en fibre de carbone (CFMEs) modifié avec des nanotubes à paroi simple (SWNT, ayant une molécule d'épaisseur) [3]. En 2010, l'énergie recueillie approche celle qui peut alimenter un pacemaker [4].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
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Liens externes
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Notes et références
- C.K. Yuen, W.Y. Ip (2012), Theoretical risk assessment of magnesium alloys as degradable biomedical implants ; Acta Biomaterialia, Volume 6, Issue 5, May 2010, Pages 1808-1812 (résumé)
- Frank Feyerabend, Janine Fischer, Jakob Holtz, Frank Witte, Regine Willumeit, Heiko Drücker, Carla Vogt, Norbert Hort (2010), Evaluation of short-term effects of rare earth and other elements used in magnesium alloys on primary cells and cell lines ; Acta Biomaterialia, Volume 6, Issue 5, May 2010, Pages 1834-1842 (résumé)
- XIANCHAN LI ; HAOJIE ZHOU ; PING YU ; LEI SU ; OHSAKA Takeo ; LANQUN MAO ; A Miniature glucose/02 biofuel cell with single-walled carbon nanotubes-modified carbon fiber microelectrodes as the substrate ; Electrochemistry communications (Ed : Elservier) ; 2008, vol. 10, no6, pp. 851-854 ; 4 page(s) ; article ; (ISSN 1388-2481) ; 10 ref. (Résumé avec INIST/CNRS)
- BOGDANOVIC-GUILLON Aleksandra ; Alimenter des implants par l'organisme n'est plus un rêve ; Biofutur 2010, n°313, [Note(s): p. 11] (ISSN 0294-3506) ; (Résumé avec INIST/CNRS)
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