Entérobacteriales

Pour que les bactéries puissent garder leur intégrité et survivre aux conditions du milieu extérieur, elles doivent s’isoler de ce dernier par une enveloppe de plusieurs couches. Cette enveloppe joue à la fois un rôle plastique[1] en donnant une forme à la cellule et un rôle protecteur de barrière biologique permettant et contrôlant les échanges bilatéraux entre la cellule et le milieu extérieur. En plus de cela, dans certains cas, cette enveloppe est le point d’ancrage de nombreuses structures intervenant dans la virulence de la bactérie et interagissant de manière dynamique avec les structures de l’hôte (cellule et/ou matrice extracellulaire)[2].

1. Les membranes bactériennes

1.1. La membrane cytoplasmique

Dans la membrane cytoplasmique des bactéries, les molécules de phospholipides sont organisées en une double couche dans laquelle les queues hydrophobes sont orientées vers l’intérieur et les têtes hydrophiles vers l’extérieur. La double couche phospholipidique est traversée par des protéines qui assurent, entre autres, des échanges entre le milieu interne de la cellule et le milieu externe et donnent un aspect de mosaïque à la membrane cytoplasmique. Comme la plus grande majorité des membranes biologiques,

la membrane cytoplasmique est semiperméable, laissant entrer ou sortir certaines substances de manière sélective. La membrane cytoplasmique est aussi le siège de processus d’importance majeure pour la cellule, comme la respiration, la photosynthèse et la synthèse de composants de la paroi cellulaire[3]. Bien qu’elle assure une certaine stabilité, la membrane cytoplasmique n’est pas suffisante pour assurer aux bactéries une résistance élevée aux modifications des conditions du milieu extérieur. La bactérie a donc développé des couches supplémentaires à l’extérieur de la membrane plasmique.

1.2. La membrane externe

En fonction des propriétés de la paroi bactérienne à la coloration Gram (Gram, 1884), on peut différencier deux grands groupes de bactéries : i) les bactéries à Gram positif (G+), possédant une couche épaisse de muréine entourant la bactérie comme

Notes et références

  1. M. M. Ris, R. A. Deitrich et J. P. Von Wartburg, « Inhibition of aldehyde reductase isoenzymes in human and rat brain », Biochemical Pharmacology, vol. 24, no 20, , p. 1865–1869 (ISSN 0006-2952, PMID 18, lire en ligne)
  2. B. Renaud, M. Buda, B. D. Lewis et J. F. Pujol, « Effects of 5,6-dihydroxytryptamine on tyrosine-hydroxylase activity in central catecholaminergic neurons of the rat », Biochemical Pharmacology, vol. 24, no 18, , p. 1739–1742 (ISSN 0006-2952, PMID 17, lire en ligne)
  3. « Resistance to Drug of Last Resort Found in Farm Animals in US », sur santé, 15février 1995 (consulté en 15mais2017)
  • Portail de la biologie cellulaire et moléculaire
This article is issued from Wikipedia. The text is licensed under Creative Commons - Attribution - Sharealike. Additional terms may apply for the media files.