Canal de Sténon
Histoire
Il est décrit depuis le XVIIe siècle. C'est la première découverte anatomique de Nicolas Sténon, alors étudiant à l'université de Leyde en , en disséquant une tête de mouton[1].
Définition
Le canal de Sténon, ou conduit parotidien de Stenon, ou encore canal parotidien[2] selon la terminologie anatomique est le canal excréteur de la salive produite par la glande parotide mesurant près de 4 centimètres de long et 3 millimètres de diamètre.
Anatomie
Il naît de la glande par l’union de deux racines avant d'émerger de son bord antérieur. Il passe sur le bord externe du muscle masticateur ou masséter, puis la région génienne en passant devant la boule de Bichat puis traverse enfin le muscle buccinateur. Il se termine en s'ouvrant dans la cavité buccale en regard du collet de la première ou deuxième molaire supérieure. Le canal s'abouche dans la cavité buccale par un orifice au sommet d'un petit relief de la muqueuse de la joue : la "papille du conduit parotidien". Il se situe donc médialement à la branche descendante de la mandibule.
Physiopathologie
La présence de granulations blanchâtres au pourtour de la papille du conduit parotidien est pathognomonique de la rougeole : c'est le signe de Köplik.
Notes et références
- Peter Beck, Gustav Scherz, Le bienheureux Niels Steensen, Paris, Cerf, 1988.
- Vitorio Delage, « Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine », sur dictionnaire.academie-medecine.fr (consulté le 6 avril 2016)
Voir aussi
Articles connexes
- Nicolas Sténon
- parotide
- cavité buccale
Liens externes
- Conduit parotidien dans le Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2016-1 en ligne.
- Pathologie des glandes salivaires dans le site du Collège Français des Enseignants d’ORL.
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