Acomoclitisme
L'acomoclitisme est le fétichisme sexuel des pubis glabres. Cela signifie, par exemple, que pour l'homme ou la femme pratiquant l'acomoclitisme, la vue des grandes lèvres rasées de sa partenaire, ou des bourses et pourtour de la verge rasés pour son partenaire est une source d'excitation sexuelle. Il ne faut pas confondre l'acomoclitisme (c'est-à-dire l'attirance sexuelle) avec les pratiques (le rasage ou l'épilation pubienne).
Histoire
Les premières traces de l'acomoclitisme se trouvent chez les Égyptiens (même si les premières pinces a épiler se trouvent dans des tombes préhistoriques). Le pharaon Ramsès II imposait l'épilation intégrale à son harem. Les prêtres et prêtresses étaient également fréquemment épilés en signe de pureté.
Il est très difficile de déterminer laquelle, de l'attirance sexuelle ou de la pratique, est née en premier.
Dans le monde gréco-romain, l'épilation était d'usage et considérée comme allant de soi. Dans la religion judaïque, l'épilation intime est parfois pratiquée dans certaines régions. Dans l'islam, le rasage du pubis est recommandé et fait partie de la fitra.
En Europe, l’épilation, courante à certaines époques du Moyen Âge, est devenue plus rare à la suite principalement de deux événements :
- Catherine de Médicis aurait exigé, dans les derniers jours de sa vie, que les femmes de sa cour cessent de s'épiler[réf. nécessaire] ;
- à la découverte des Indiens d'Amérique, les colons découvrirent ces individus presque imberbes, qu'ils considéraient comme des sauvages. Les colons se devaient de différencier leur civilisation et auraient alors choisi d'être plus poilus que les Indiens.[réf. nécessaire]
Plus récemment, les mouvements féministes de la fin des années 1960 s'opposaient à l'épilation en tant que norme obligatoire.
À la fin des années 1990, le monde occidental redécouvre l'acomoclitisme, notamment à la suite de la diffusion du cinéma pornographique.