Zec Kiskissink

La zec Kiskissink est une zone d'exploitation contrôlée du Canada située au Québec dans les régions de la Mauricie, de la Capitale-Nationale et du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ce territoire public de chasse et pêche est géré par l'Association Sacerf Macousine[1].

La vocation de la Zec Kiskissink, créé en 1978, s'avère multiple: forestière, faunique et récréative. Les amateurs de plein air peuvent y pratiquer une grande variété d’activités de plein air sur ce territoire, tels la pêche, la chasse, le camping (aménagé et semi-aménagé), la randonnée pédestre, la randonnée en VTT, le canot... La zec offre également la possibilité de louer des chalets entièrement équipés, différentes embarcations (canot, kayak, chaloupe) ainsi que des moteurs[2].

Territoire

La zec Kiskissink couvre un territoire de 829,5 km2 dont 50 km de rivières et plus de 300 lacs. Il est situé dans:

La Zec est située dans les Laurentides et couvre un territoire où se situent les crêtes de partage des eaux entre les trois grands bassins versants. La Zec est bordée par la réserve faunique des Laurentides à l'est, par la zec Borgia à l'ouest et par la zec Ménokéosawin au sud-ouest.

Toponymie

Le toponyme "Zec Kiskissink" tire son origine du lac Kiskissink, l'un de ses grands plans d'eau, situé dans la partie nord-est du territoire. Ce lac est situé à environ 400 mètres d'altitude, juste au sud de la ligne de partage des eaux entre le bassin du lac Saint-Jean et celui du Saint-Maurice; il fait donc partie du bassin versant du fleuve Saint-Laurent. D'une longueur de 12 km et d'une largeur de 1,4 km, le lac Kiskissink reçoit les eaux des lacs Lescarbot et Ventadour, situés au sud.

Le lac Kiskissink alimente la rivière et le Grand lac Bostonnais. L'arrivée de la voie ferrée au début des années 1890, reliant Hervey-Jonction et le Lac-Saint-Jean, amena l'implantation d'un club de chasse et de pêche près de la décharge du lac. Un hameau s'y est constitué. Un bureau de poste y a été aménagé en 1889 sous l'appellation de Kiskising; il a été renommé Kiskissing en 1963 puis fermé en 1972. Aujourd'hui déserté, ce hameau est devenu le lieu-dit de Kiskissink. Cette appellation serait d'origine à la fois algonquine et montagnaise et signifie au petit cèdre. En algonquin, elle est formée de kijik, cèdre, de iss, un diminutif et de ing, un locatif. En montagnais, le premier constituant est kisk, les autres étant identiques à l'algonquin. Le lac a longtemps été dénommé Lac des Cèdres[4].

Le toponyme "Zec Kiskissink" a été inscrit le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[5].

Articles connexes

Notes et références

  1. « Zec Kiskissink »
  2. « Tourisme Mauricie - Zec Kiskiskink »
  3. « "Réseau Zec" - Zec Kiskissink »
  4. Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
  5. « Commission de toponymie du Québec - Bank of places names - Zec Kiskissink »
  • Portail du Saguenay–Lac-Saint-Jean
  • Portail de la conservation de la nature
  • Portail de la Mauricie
  • Portail de la Capitale-Nationale
  • Portail de la chasse
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.