Zéna M’Déré

Zéna M’Déré, née entre 1917 et 1922 à Pamandzi et morte le [1], est une personnalité mahoraise, chef de file et figure la plus connue du mouvement des chatouilleuses (mouvement de femmes à Mayotte) qui a notamment œuvré à l'ancrage de l'île au sein de la République française.

Biographie

Née à Mayotte d'une mère mahoraise et d'un père[2] d'origine tsimihety, elle dirigeait une école coranique à Antsiranana (ex-Diego Suarez), à Madagascar, lorsqu'elle a été expulsée vers son île natale par le président malgalche Philibert Tsiranana, au moment où le transfert effectif de la capitale du territoire des Comores de Dzaoudzi à Moroni consommait le divorce entre Mayotte et les autres îles de l'archipel des Comores[1].

Zéna M'déré va alors incarner la lutte des femmes mahoraises. En effet, elle devient le chef des militantes de la révolte des femmes en 1966, un mouvement insurrectionnel féminin partisan de la rupture avec les autorités comoriennes. Elle est condamnée à une peine de prison avec sursis lors d'une manifestation en . Ce mouvement sera à l'origine du plus grand parti politique de Mayotte : le Mouvement Populaire Mahorais[3].

Distinctions

Hommages

Notes et références

  1. Biographie de Zéna M’Déré sur malango-actualite.fr
  2. dont le nom d'origine malgache est adopté et doit être de sonorité musulmane "Madaché Ali" comme l'exige l'état des Comores de l'époque pour détenir la nationalité officielle
  3. Gilles Nourault et François Perrin, Guide Encyclopédique de Mayotte, Chevagny-sur-Guye, Orphie, , 344 p. (ISBN 978-2-87763-780-0), p. 126
  4. Journal officiel de la République française, 13 juillet 1999. Le décret indique « présidente du mouvement populaire mahorais à Mayotte » .
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