Yprésien

L'Yprésien est l'étage le plus ancien de l'époque Éocène (Cénozoïque). Il s'étend de 56,0 à 47,8 millions d’années. Il fut défini par André Dumont en référence à la ville d'Ypres en Belgique.

Yprésien
Notation chronostratigraphique e4
Notation française e4
Notation RGF e4
Stratotype initial argile d'Ypres
Stratotype courant 25° 30′ 00″ N, 32° 31′ 52″ E
Niveau Étage / Âge
Époque / Série
- Période / Système
-- Érathème / Ère
Éocène
Paléogène
Cénozoïque

Stratigraphie

DébutFin
 56,0 Ma 47,8 Ma

Subdivisions

L'Yprésien vit apparaître les premiers primates et les premiers équidés.

Il est parfois décomposé en :

  • Cuisien (53-49 millions d’années)
  • Sparnacien ou Ilerdien (55,8 millions d’années)

Le maximum thermique du passage Paléocène-Eocène se trouve à la transition entre le Thanetien et l’Yprésien.

Identification historique

Cet horizon géologique doit son nom à la ville d’Ypres, en Belgique, où l'on en a reconnu les premières strates caractéristiques. C'est André Hubert Dumont, qui les décrivit le premier[1], en 1850 ; toutefois, l'étage yprésien, tel qu'on le caractérise aujourd'hui, n'a plus qu'un lointain rapport avec celui de Dumont, puisqu'il embrasse une période de l'histoire géologique beaucoup plus brève[2].

Définition et site stratigraphique de référence

La base de cet étage est définie par une anomalie des isotopes du carbone (carbon isotope excursion) ; la strate ultime coïncide avec l'apparition des foraminifères du genre Hantkenina. Le site stratigraphique de référence est l'horizon de Dababiya[3], dans les environs de Louqsor, en Égypte.

L'Yprésien dans la monde

En Europe, l’argile yprésienne est un dépôt sédimentaire du nord de la France et de la Belgique. Elle est géologiquement identique à l'argile de Londres.

Notes

  1. cf. André Dumont, « Rapport sur la carte géologique du Royaume », Bulletins de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 2e série, no 16, , p. 351-373.
  2. d’après Étienne Steurbaut, « Ypresian », Geologica Belgica, Bruxelles, vol. 9, nos 1-2, , p. 73-93 (lire en ligne [PDF]).
  3. d’après C. Dupuis, M. Aubry et E. Steurbaut, et al., « The Dababiya Quarry Section : lithostratigraphy, clay mineralogy, geochemistry and paleontology », Micropaleontology, New York, vol. 49, no 1, , p. 41-59 (ISSN 0026-2803).

Bibliographie

Liens externes

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