Yannig Baron

Yannig Baron né en 1936 à Groix (Morbihan) est un musicien français et une personnalité culturelle et politique militant pour la défense de la culture et du patrimoine breton.

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Biographie

Yannig Baron naît en 1936 dans une famille nombreuse de l'île de Groix. Il découvre très jeune l'histoire de Bretagne et apprend en 1950 à jouer de la bombarde. Engagé dans la Marine, qu'il quitte en 1960, il fait partie de l'ensemble musical du bagad de Lann-Bihoué à partir de 1956[1]. Il retrouve de nombreux Bretons à Toulon, puis à Marseille[réf. souhaitée], où il s'occupe du festival des Bretons du Midi[réf. souhaitée] et fait venir de Bretagne de nombreux artistes[réf. souhaitée].

Il est membre du Mouvement pour l’organisation de la Bretagne (MOB) avant de rejoindre l’Union démocratique bretonne (UDB), en 1988. En 1970, de retour en Bretagne, il anime, aux côtés de Yann Goasdoué, le foyer de Menez Kamm, qui devient alors un lieu essentiel de la vie culturelle bretonne. Installé à Vannes, il s'investit dès 1978 dans la lutte pour la création d'une école Diwan, qui se conclut par un échec. Menaçant de faire la grève de la faim, il obtient en 1988 la création d'une classe à Brech dans la filière bilingue de l'enseignement public[réf. souhaitée].

En 1990, il fonde Dihun, une association de parents d’élèves pour l’enseignement du breton dans les écoles privées avec d'autres militants, dont sœur Anna Vari Arzur dans le Finistère. En 1994, il devient membre du comité directeur du magazine Le Peuple breton[réf. souhaitée]. Après une nouvelle grève de la faim de 38 jours en 1990, il obtient la création de stages de formation de longue durée dans l'enseignement public[réf. souhaitée].

En 1995, il utilise encore ce moyen, avec une douzaine d'autres personnes, pour exiger la signature par la France de la Charte européenne des langues minoritaires[réf. souhaitée]. La même année, il imagine et met en place[réf. nécessaire] une formation spécifique au sein de l'université Catholique de l'Ouest qui prépare la majorité des enseignants bilingues de la filière. Il est aussi à cette époque cofondateur, à Carnac, de l'Association Menhirs libres.

En 1998, il entame une troisième grève de la faim pour obtenir plus de postes dans l'enseignement bilingue[réf. nécessaire]. En 2000, le titre de « Breton de l'année » lui est décerné par Armor magazine. En 2004, il est décoré de l'ordre de l'Hermine. En 2006, il entame une énième grève de la faim afin de protester contre l'attitude de la hiérarchie des écoles catholiques[réf. souhaitée].

En 2011, il est l'un des promoteurs du projet Breizh Impacte avec André Lavanant, Jean-Pierre Le Mat, Tieri Jamet, Jean-Jacques Page et Gaël Fleurent.

Notes et références

  1. [PDF] Recensement des sonneurs, Sonerien Lann-Bihoué, consulté sur www.sonerien-lann-bihoue.fr le .

Annexes

Bibliographie

  • Christian Guyonvarc'h, Yannig Baron, ar seizh avel : par tous les vents de Bretagne, Pornic, Le Temps, 2018.

Liens externes

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