Daffy impresario
Daffy impresario[1] (ou Daffy refait l'histoire) (Yankee Doodle Daffy) est un dessin animé américain de la série des Looney Tunes de la Warner Bros. sorti en 1943, dirigé par Friz Freleng et écrit par Tedd Pierce[2]. C'est le second Looney Tunes en Technicolor où figurent Porky Pig et Daffy Duck (à la suite de My Favorite Duck). C'est le premier cartoon de la collection à faire partie du domaine public.
Titre original | Yankee Doodle Daffy |
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Réalisation | Friz Freleng (I. Freleng) |
Scénario | Tedd Pierce |
Acteurs principaux |
VO :
VF :
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Sociétés de production | Leon Schlesinger Studios |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Animation, Comédie |
Durée | 6 minutes 43 secondes |
Sortie | 1943 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Résumé
Daffy Duck, en agent de vedettes, essaie par tous les moyens de placer son jeune client au ponte Porky Pig des « Productions Smeller » (littéralement : Les productions renifleuses). Mais Porky, qui s'apprêtait à partir pour une journée de golf, ne veut rien entendre. Daffy se lance dans une démonstration échevelée de ses talents de chanteur et danseur pour l'éblouir, allant jusqu'à incarner Carmen Miranda, l'actrice chanteuse et danseuse de samba au chapeau à fruits, ou multiplier les numéros d'acrobate, alors que Porky tente d'échapper à ce spectacle. Pour avoir enfin la paix, Porky enferme Daffy dans un coffre et part en avion, mais seulement pour retrouver Daffy en pilote. Il saute alors en parachute, toujours pour échapper au canard envahissant. Mais là encore, il le retrouve à la place de son parachute, en train de chantonner. Daffy continue à courir après sa victime jusqu'à son domicile, la « traque » dans un coin.
Porky s'avoue vaincu et permet à Daffy de produire sa vedette, « Sleepy Lagoon »[3] (ou « Sleepy Lagoof »[4]), un caneton noir qui a suivi toute la démonstration d'un air détaché en léchant sa grande sucette. En complète contradiction avec sa corpulence fluette, il se met à chanter avec une forte voix de baryton un air calqué de « When Irish Eyes Are Smiling ». Le film s'achève quand il termine sa performance étonnante sur une note aigüe, mais qu'il n'arrive pas à atteindre, et tousse à la suite.
Fiche technique
- Réalisation : Friz Freleng (I. Freleng)
- Scénario : Tedd Pierce
- Production : Leon Schlesinger pour Leon Schlesinger Studios
- Musique : Carl W. Stalling
- Format : 1,37 :1 couleurs Technicolor
- Son : mono
- Pays : États-Unis
- Sortie : États-Unis :
- Langue : anglais
- Durée : 6 minutes 43 secondes
- Distribution : : Warner Bros. Pictures et The Vitaphone Corporation (cinéma)
- 2003 : Warner Home Video (États-Unis) (DVD)
Animateurs
- Richard Bickenbach : animateur
- Jack Bradbury : animateur (non crédité)
- Gerry Chiniquy : animateur (non crédité)
- Phil Monroe : animateur (non crédité)
- Manuel Perez : animateur (non crédité)
- Owen Fitzgerald : directeur artistique (non crédité)
- Paul Julian : artiste arrière-plan (non crédité)
Musique
- Carl W. Stalling, directeur de la musique
- Milt Franklyn, orchestrateur (non crédité)
Choix du titre
Le titre original et la musique d'introduction sont inspirés du film La Glorieuse Parade (Yankee Doodle Dandy) (1942), un film à grand succès de la Warner[5]. En dehors du fait que les deux productions parlent toutes deux de show business, il n'y a aucun point commun.
Notes et références
- Daffy imprésario voir cette vidéo en version française YouTube.
- Yankee Doodle Daffy, (lire en ligne)
- Yankee Doodle Daffy sur IMDb.
- Yankee Doodle Daffy sur Big Cartoon DataBase.
- Voir FAQ sur le site IMDb.
Liens externes
- (en) Daffy impresario sur l’Internet Movie Database
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