Vuelta (revue)

La revue Vuelta est une revue littéraire, culturelle et politique en langue espagnole fondée en 1976 et dirigée du début à la fin par Octavio Paz. Cette revue s’est arrêtée à la mort de cet écrivain.

Vuelta
Pays Mexique
Langue Espagnol
Périodicité mensuel
Genre Magazine culturel
Magazine littéraire
Magazine politique
Date de fondation 1976
Date du dernier numéro 1998
Ville d’édition Mexico

Propriétaire Editorial Vuelta S.A. de C.V.
Directeur de publication Octavio Paz

Historique et ligne éditoriale

Fondée en 1976, et succédant au titre Plural créé en 1971[1], cette revue a été non seulement un magazine littéraire et culturel, mais aussi, pour reprendre la formule de Mario Vargas Llosa, « une tribune civique, depuis laquelle ont été dénoncés la censure, le dogmatisme, les dictatures, la terreur politique et intellectuelle, et défendus la tolérance, le pluralisme et l'option démocratique. »[2]. La revue a ainsi défendu des points de vue critiques sur le révolution cubaine ou la révolution sandiniste au Nicaragua, se montrant méfiance vis-vis des leaders issus de ces mouvements, et a dénoncé des collusions entre certains intellectuels et le pouvoir au Mexique ou dans d’autres pays d’Amérique latine. Ceci vaut à l'équipe de rédaction la suspicion d’une partie de l'intelligentsia latino-américaine[1].

La revue a été quelquefois partie prenante de polémique. La plus retentissante date de . Enrique Krauze, proche collaborateur de Paz, s’en est pris en termes vifs à une autre figure de la littérature mexicaine, Carlos Fuentes[3].

La revue s’est arrêtée en 1998, à la mort d’Octavio Paz. La société éditrice a préféré interrompre la publication, dont le contenu était profondément lié, depuis le départ, à la personnalité de l’écrivain, et a lancé quelques mois plus tard un autre magazine, Letras Libres[4].

La revue Vuelta a reçu en 1993 le Prix Princesse des Asturies.

Références

Voir aussi

 Le Monde des livres » du ) arrêt de la revue

  • Mario Vargas Llosa, « La passion de Paz. Le dernier mandarin. », Libération, (lire en ligne).
  • René Solis, « La passion de Paz. Mort à 84 ans, le poète mexicain, Nobel de littérature, fut de tous les combats du siècle. », Libération, (lire en ligne).
  • Rédaction Le Monde, « Mexique : Letras Libres remplace Vuelta », Le Monde, (lire en ligne).
  • Rédaction Libé, « «Letras libres» sur les pas de Paz », Libération, (lire en ligne).
  • (en) Daniel Balderston, Mike Gonzalez et Ana M. Lopez, Encyclopaedia of Contemporary Latin American and Caribbean Cultures, Routledge, , 1800 p. (ISBN 978-1-134-78852-1, lire en ligne), p. 1576.
  • (en) Peter Standish et Steven M. Bell, Culture and Customs of Mexico, Greenwood Publishing Group, , - 315 p. (lire en ligne), « The Media », p. 95.
  • René Solis, « Caciques et cactus », Libération, (lire en ligne).
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