Vivian Motzfeldt

Vivian Motzfeldt, née , est une femme politique et enseignante groenlandaise.

Biographie

Vivian Motzfeldt est originaire du sud du Groenland[1]. Elle participe au séminaire pour enseignants Grønlands Seminarium (groenlandais: Ilinniarfissuaq) de 1994 à 1997, puis obtient une maîtrise en histoire sociale de la culture à l'université du Groenland en 2000[2].

De 2003 à 2005, elle est enseignante sur le projet garçon/fille. De 2010 à 2014, elle est enseignante à Kujalleq[2].

En 2014, Vivian Motzfeldt devient membre de l'Inatsisartut du parti Siumut. Elle rejoint la commission de la culture, de l'éducation, de la recherche et de l'Église, ainsi que la commission de la sécurité et des affaires étrangères[2]. En , elle propose de lancer une enquête d'opinion publique sur l'idée de remplacer le danois par l'anglais comme seconde langue enseignée par défaut dans les écoles groenlandaises[3]. Un an plus tard, elle présente ce projet d'intégration de la langue anglaise comme une priorité dans l'accord de coalition groenlandais[4]. Elle déclare que le ministère de l'éducation du pays a accéléré la venue de professeurs d'anglais au Groenland[5].

En 2017, elle devient présidente du directoire du Siumut, et présidente de la commission constitutionnelle[2]. Cette commission est chargée de rédiger la nouvelle constitution du pays, mais fait surtout controverse pour les avantages en nature et les salaires de ses membres, dont une résidence pour Vivian Motzfeldt à Nuuk[6]. En 2018, elle orchestre l'ouverture d'un bureau de représentation groenlandaise à Pékin pour renforcer les échanges avec la Chine. Ce rapprochement inquiète Washington qui craint que les futurs projets d'aéroport au Groenland ne reviennent aux entreprises chinoises[7]. Parallèlement, elle approuve la "lettre d'intention" (Letter of intent) des États-Unis qui annonce des investissements militaires et civils sur le territoire groenlandais[8].

Le , Vivian Metzfoldt est élue présidente de l'Inatsisartut[9].

Vie privée

Vivian Motzfeldt est mariée à l'homme politique Jørgen Wæver Johansen[2].

Notes et références

  1. (da) « Indberetning fra rigsombudsmanden i Grønland », sur Ft.dk,
  2. (da) « CV », sur Ina.gl
  3. (da) Mads Pedersen, « Ekspert: Engelsk som andetsprog vil påvirke hele vores kultur », sur Knr.gl,
  4. (en) Arne Finne, « A Long Way to Go for English in Greenland », sur Highnorthnews.com,
  5. (en) Eva Pongrácz, Victor Pavlov et Niko Hänninen, Arctic Marine Sustainability: Arctic Maritime Businesses and the Resilience of the Marine Environment, Springer Nature, (lire en ligne), p.356
  6. (en) Arne Finne, « Constitutional Commission Upsets Greenland », sur Highnorthnews.com,
  7. (en) « Greenland plans office in Beijing to boost trade ties with China », sur Reuters.com,
  8. (en) « United States keen to invest strategically in Greenland », sur Reuters.com,
  9. (da) Kenneth Elkjær, « Her er Hans Enoksens afløser som formand », sur Knr.gl,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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