Virage en lacet
Un virage en lacet est un virage où la voie pivote et revient dans une direction sensiblement opposée à sa direction initiale, mais généralement à une altitude un peu différente, plus élevée en voie montante, plus basse en voie descendante. Ils sont aménagés sur les reliefs, le plus souvent successivement, la sortie de l'un étant l'entrée d'un autre et alternativement dans la direction opposée pour que la pente puisse être gravie ou descendue selon une pente nettement plus faible. Si les virages sont d'angle très grand et de rayon de courbure faible, on parle de virages en « épingle à cheveux ».
La sinuosité de ces routes est souvent particulièrement éprouvante pour les véhicules et leurs conducteurs, notamment pour les grands véhicules (bus, camions...). Les dépassements y sont souvent difficiles, quel que soit le sens de circulation.
Contraintes et impacts
Leur construction et leur insertion éco-paysagère sont particulièrement difficiles.
En cas d'embouteillage, la pollution est inhabituellement importante, en raison des redémarrages en côte.
En zone froide montagneuse et en hiver, en raison de leur dangerosité, le salage y est souvent plus important, et la pollution environnementale locale de même niveau.
Les alternatives à ce type de routes sont les funiculaires et téléphériques et parfois les tunnels (plus coûteux), lorsqu'il s'agit simplement de traverser un massif montagneux.
Exemples
- les 21 lacets numérotés de l'accès à la station de ski de l'Alpe d'Huez ;
- les 48 lacets du versant nord-est du col du Stelvio ;
- les quelque 500 lacets de la route de Cilaos, à La Réunion ;
- les successions de lacets du col de Turini, emprunté par le rallye automobile Monte-Carlo ;
- le virage en épingle du Grand Prix automobile de Monaco.
- Épingle à cheveux sur la route du Mont Ventoux, en France.
- Le virage du Loews, épingle en dévers du circuit de Monaco.