Viols-en-Laval
Viols-en-Laval (en occitan Viòus en la Val) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Viol (homonymie) et Laval.
Viols-en-Laval | |||||
![]() Château de Cambous. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup | ||||
Maire Mandat |
Luc Gros 2020-2026 |
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Code postal | 34380 | ||||
Code commune | 34342 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Violains en Lavallois | ||||
Population municipale |
203 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 45′ 15″ nord, 3° 43′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 320 m |
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Superficie | 16,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lodève | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie

Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin de Londres », sur la commune de Saint-Martin-de-Londres, mise en service en 1947[6]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 075,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 27 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[14], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16] : les « garrigues du puech Estrous » (230 ha), couvrant 3 communes du département[17] et les « mares de Cazarils et de Caunas » (415 ha), couvrant 3 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] :
Urbanisme
Typologie
Viols-en-Laval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (73,6 %), forêts (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones urbanisées (1,6 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le territoire de la commune est occupé dès le Néolithique comme en attestent les nombreux sites archéologiques découverts : plusieurs dolmens et cabanes néolithiques sont encore visibles aux alentours du village préhistorique de Cambous.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2018, la commune comptait 203 habitants[Note 8], en diminution de 0,98 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Patrimoine préhistorique
- Village préhistorique de Cambous
- Dolmen de Cambous
- Tombes de Cazarils
- Dolmens de Peyres Canes
- Tombes de Trumauquies
Monuments remarquables

- Château de CambousPorte d'entrée du château de Cambous : photographie prise entre 1890 à 1930
- Lavogne de Cambous.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Martin de Londres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Viols-en-Laval et Saint-Martin-de-Londres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Martin de Londres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Viols-en-Laval et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Viols-en-Laval », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Viols-en-Laval », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « garrigues du puech Estrous » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « mares de Cazarils et de Caunas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « garrigues boisées du nord-ouest du Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Pic-Saint-Loup et Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Claparède, « Le portail du château de Cambous (Hérault) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 1, , p. 11-29 (lire en ligne)
- Roland Pécout, « Cambous, la résurrection de l'âge des garrigues », Connaissance du pays d'Oc, no 81, , p. 76-82
- Christian Pioch, « Le château de Cambous (Viols-en-Laval, Hérault) à la mort de Marguerite Rigal, ou l'intérieur des demeures aristocratiques vers 1800 », Cercle généalogique de Languedoc : bulletin, no 147, , p. 34-61
- Christian Pioch, « Le château de Cambous (Viols-en-Laval, Hérault) : de l'Aliyah des jeunes à nos jours 1950-2010 », Cahiers d'arts et traditions rurales,
- Christian Pioch, « La Révolution nationale et l'Armée nouvelle dans l'Hérault, 1 », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 42, , p. 151-194
- Jean-Louis Roudil et Henri Canet, Cambous : village préhistorique, Viols en Laval Hérault, Montpellier, éd. Société languedocienne de préhistoire, , 40 p.
- Yaramila Tchérémissinoff et Jean-Paul Cazes, « Nouvelles sépultures individuelles du bronze ancien dans le Sud de la France : contextes et problématiques », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 107, no 2, , p. 331-351
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Viols-en-Laval (1829) [1 ml]. Cote : 342 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Viols-en-Laval sur le site de l'Insee
- Portail des communes de France
- Portail de l’Hérault