Villers-Chief

Villers-Chief est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Villers.

Villers-Chief

L'Audeux au moulin de Creuse
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs
Maire
Mandat
Christian Bertin
2020-2026
Code postal 25530
Code commune 25623
Démographie
Population
municipale
126 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 38″ nord, 6° 26′ 27″ est
Altitude Min. 547 m
Max. 773 m
Superficie 7,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valdahon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valdahon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Villers-Chief
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Villers-Chief
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-Chief
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-Chief

    Géographie

    Géographie physique

    Villers-Chief occupe avec Vellerot-lès-Vercel et Villers-la-Combe un plateau d'une altitude moyenne de 650 m, qui domine à l'ouest la plate-forme d'Orsans et qui constitue la section nord du plateau de Vercel, laquelle est séparée du reste du plateau de Vercel par l'anticlinal de Domprel (Bois de la Côte), où se trouve le point culminant du village (belvédère des Trois Croix, 773 m). Une combe orientée est-ouest (altitude : 632 m), sur le rebord septentrional de laquelle est construit le village (altitude : 648 m), partage la commune, puis entaille le plateau, en direction du sud, pour déboucher sur le val de Creuse (altitude : 557 m), qui prend plus en aval le nom d'Audeux et limite le territoire communal au sud-ouest[1]. Le plateau ne comporte pas de cours d'eau, car les eaux de pluie s'infiltrent dans le sol karstique.

    Vue générale du village.

    Toponymie

    Vilers en 1390 ; Viller Rechier en 1424 ; Viller Rechief en 1448 ; Villers Richier en 1475 ; Villers-Reschier en 1614 ; Villersrechiefs en 1630 ; Villers Rechief en 1671[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-Chief est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valdahon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,7 %), forêts (33,8 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (3,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Christian Bertin[9] DVG Retraité
    mars 2001 2008 Odile Savignat    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2018, la commune comptait 126 habitants[Note 3], en augmentation de 14,55 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    211182207232216229230239250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    252222247217220216227223232
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    200204194189207210185164171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    167141129112109119114112125
    2018 - - - - - - - -
    126--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et infrastructure

    Villers-Chief reste un village où prédomine l'agriculture (élevage, céréales). Une scierie et un moulin (Moulin de la Creuse) fournissent quelques emplois. Les autres personnes actives en dehors du secteur primaire vont travailler dans les agglomérations plus importantes de la région.

    Le village est à l'écart des grands axes routiers. La D 27 le relie à Clerval vers le nord (26 km) et à Vercel vers le sud-ouest (6 km). Il est à 7 km à l'ouest de Pierrefontaine-les-Varans par la D 20 et à 43 km (par la route) à l'est de Besançon.

    Lieux et monuments

    • La fontaine "Ronde". Jusqu'en 1822, des creux servaient de fontaine. Les eaux de pluie qui les alimentaient entraînaient des choses dégoûtantes et insalubres et que leur stagnance produisoit des insectes qui répugnoit aux hommes et aux bestiaux. En 1841, la municipalité fit appel à l'abbé Paramel afin qu'il cherchât une source sur le territoire communal. En 1842 - 1843 le conseil municipal décida, non sans hésitation en raison du coût des travaux, de capter deux sources situées à la lisière du Bois de la Faye, de construire un réservoir et d'amener l'eau par des tuyaux en poterie jusqu'à la fontaine construite au centre du village[1].
    • La vallée de l'Audeux, aussi appelé la Creuse à cet endroit.
    • La chapelle Saint-Claude située au milieu des champs, à la limite communale avec Villers-la-Combe.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, Besançon, CÊTRE, , p. 3460-3465.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    • Portail du Doubs
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.