Villefranche-du-Queyran

Villefranche-du-Queyran est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Villefranche.

Villefranche-du-Queyran

La mairie (octobre 2015)

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Nérac
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne
Maire
Mandat
Jean-Marie Gouyou
2020-2026
Code postal 47160
Code commune 47320
Démographie
Gentilé Queyrannais
Population
municipale
389 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 32″ nord, 0° 11′ 52″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 182 m
Superficie 16,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Forêts de Gascogne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Villefranche-du-Queyran
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Villefranche-du-Queyran
Géolocalisation sur la carte : France
Villefranche-du-Queyran
Géolocalisation sur la carte : France
Villefranche-du-Queyran

    Géographie

    Localisation

    Commune située dans le Queyran sur l'Ourbise.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Villefranche-du-Queyran[1]
    Leyritz-Moncassin Puch-d'Agenais
    Anzex Saint-Léon
    Caubeyres

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 828 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fauillet », sur la commune de Fauillet, mise en service en 1992[8]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 763,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Villefranche-du-Queyran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), prairies (3 %), zones urbanisées (1,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les archives historiques de la Gironde citent le locum de Villafranca et Cayranum pour les années 1286-1287 (tome I, p. 368), de Bilafranqua de Cayran pour l'année 1407 (tome VI, p. 219) et de Vilafranqua pour les années 1469 (tome V, p. 345) et 1590 (tome III, p. 216)[21].
    Dans les registres communaux de naissances, mariages et décès de la commune, celle-ci est dénommée simplement Villefranche jusqu'en 1882, année où apparaît la terminaison -de-Queyran[22].

    En occitan, le nom de la commune est Vilafranca deu Cairan.

    Histoire

    La bastide de Villefranche a été fondée en 1271 par le roi Édouard Ier d’Angleterre[23].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 1989 mars 2001 Elio Agosti PCF  
    mars 2001 mars 2008 Jean-Marie Balout PS Instituteur
    mars 2008 mai 2020 Alain Claverie   Sans emploi[24]
    mai 2020[25] En cours Jean-Marie Gouyou    

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Queyrannais[26].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2018, la commune comptait 389 habitants[Note 5], en diminution de 7,38 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4409301 045947874901875863852
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    840884916876874865873861711
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    706627618510479442463455442
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    446443420340366360381408397
    2018 - - - - - - - -
    389--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame, construite, en style gothique, au XVe siècle au cœur de la bastide, à l'époque des guerres de Religion, pour pallier l'éloignement de Saint-Savin ; au cours de la seconde partie du XIXe siècle, les chapelles formant transept sont surélevées et le clocher surmonté d'une flèche de 33 mètres, l'ensemble ajoutant une touche de style néo-gothique au bâtiment[31].
    • L'église Saint-Savin, construite au XIIe siècle en style roman et dont la nef et le portail ont été rebâtis au XIVe siècle, possède un chœur roman d'origine, à double rangée d'arcades et décoré de chapiteaux remarquables[32] ; elle est inscrite eu titre des monuments historiques en 1875[33].
    • Tours de garde, vestiges du château du XIIIe siècle.
    • Vestiges de remparts de la bastide du XIIIe siècle.
    • Lavoir du  XIXe siècle au sud du bourg, sur l'Ourbise.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Castaing, général de l'armée de l'air française commandant la région Sud-Ouest.[réf. nécessaire]
    • Jacques Lemarchand (1908-1974), romancier (RN 234, Parenthèse, Geneviève, etc.), critique littéraire, qui fit connaître le théâtre d'Eugène Ionesco.[réf. nécessaire]

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la tour côtoyée d'un entremur senestre d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Fauillet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Villefranche-du-Queyran et Fauillet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Fauillet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Villefranche-du-Queyran et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Paroisse de Villefranche-du-Queyran dans le fonds Durengues, site des Archives départementales de Lot-et-Garonne, consulté le 26 octobre 2015.
    22. Registre d'état civil de Villefranche-du-Queyran, NMD 1883-1902, cote 4_E_321_11, p. 16/301, consulté le 26 octobre 2015.
    23. Villefranche-du-Queyran sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 26 octobre 2015.
    24. Amicale des Maires de Lot-et-Garonne
    25. « Jean-Marie Gouyou est devenu premier édile », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 22.
    26. Nom des habitants de la commune sur le site « habitants.fr », consulté le 26 octobre 2015.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Église Notre-Dame sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 26 octobre 2015.
    32. Eglise Saint-Savin sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 26 octobre 2015.
    33. « Notice MH de l'église Saint-Savin », notice no PA00084265, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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