Ville-le-Marclet

Ville-le-Marclet est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Ville-le-Marclet

L'église Saint-Nicolas et la place.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Nièvre et Somme
Maire
Mandat
Didier Leblanc
2020-2026
Code postal 80420
Code commune 80795
Démographie
Population
municipale
471 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 01′ 24″ nord, 2° 05′ 22″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 113 m
Superficie 8,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Flixecourt
(banlieue)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ville-le-Marclet
Géolocalisation sur la carte : Somme
Ville-le-Marclet
Géolocalisation sur la carte : France
Ville-le-Marclet
Géolocalisation sur la carte : France
Ville-le-Marclet
Liens
Site web http://www.ville-le-marclet.fr

    Géographie

    En 2019, la localité est desservie par la ligne de bus no 17 , Amiens-Flixecourt-Abbeville, et la ligne no 28 (Saint-Léger - Flixecourt - Amiens) du réseau interurbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Ville-le-Marclet est arrosée par la Nièvre, affluent de la Somme.

    Hameaux et écarts

    La commune comporte quatre écarts : le Marclet, Bois Riquier, Réderie et la Cavée[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Ville-le-Marclet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Flixecourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 646 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,4 %), forêts (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Jusqu'en 1899, le village se nomme Ville-Saint-Ouen[2],[13].

    Viile-le-Marclet provient du latin villa, maison de campagne, propriété rurale, et du mot marché[2].

    Histoire

    Le milieu du XIXe siècle est marqué par l'arrivée de l'activité textile due à la société Saint Frères[2].

    Dans la nuit du , six résistants sont fusillés dans le parc du château par les Allemands[2].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Robert Saint    
    mars 1965 juin 1995 René Régnier PCF Conseiller général du canton de Picquigny
    (1970-1982) et (1986-1994)
    juin 1995 mars 2014 Bernard Defrancois PCF-COM  
    mars 2014[14] En cours
    (au 12 juin 2020)
    Didier Leblanc   Réélu pour le mandat 2020-2026[15]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2018, la commune comptait 471 habitants[Note 3], en diminution de 4,07 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200212229247296307323325323
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    310333436462515510631745681
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    687732776623575518558521517
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    472485556512508511479492482
    2018 - - - - - - - -
    471--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2017, l'école à deux classes bénéficie d'un service de cantine et de garderie[20].

    Loisirs

    La commune gère un étang de pêche. Des rempoissonnements ont lieu régulièrement en rotengles et gardons, effectués par la société de pêche La Sardine[21].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Nicolas, construite en brique, au XIXe siècle. Elle est de style néo-gothique.
    • Chapelle Saint-Lambert. Cet édifice est situé à l'emplacement d'une chapelle mentionnée dès le XIIIe siècle. Elle était réputée contenir une relique du saint, gardée par un ermite jusqu'en 1830. Reconstruite en 1868, elle change plusieurs fois de propriétaire avant d'être désaffectée et de devenir une habitation[22].
    • Château actuel remplace le château primitif a été détruit en 1912. Il avait appartenu au seigneur local, le baron de Tournon. Robert Saint, maire du village, fut propriétaire du château reconstruit entre 1918 et 1922. Il fut ensuite affecté en 1973 à un institut médico-éducatif (IME) par l'association PEP 80[2]. Ni classé ni répertorié par les Monuments Historiques, le château est uniquement préservé au niveau des façades. Il est envisagé par ses nouveaux propriétaires de le transformer en lieu d'accueil pour des cérémonies ou des évènements[23].

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Germain Obry, À travers le passé de Ville-le-Marclet, 1978, 28 pages, club Léo Lagrange, M. D. J. Ville-le-Marclet.
    • Joron, (1899), Notice Géographique et historique sur la commune de Ville-le-Marclet, G. Delarue, Libraire-éditeur, 5, rue des Grands-Augustins, Paris.
    • Régnier, R. (1989), Le village de Ville-Saint-Ouen, paroisse de Saint-Nicolas en 1789, réalisation de la mairie de Ville-le-Marclet.
    • Régnier, R. (1999), Ville-le-Marclet Centenaire !, réalisation de la mairie de Ville-le-Marclet.
    • Régnier, R. (2006), Ville-le-Marclet en 1936, mise en page et Impression : Demazure Imprimerie, Dreuil-lès-Amiens.
    • Régnier, R. (2006), Ville-le-Marclet et Saint-Lambert, mise en page et impression : Imprimerie Demazure, Dreuil-lès-Amiens.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. Germain Obry, À travers le passé de Ville-le-Marclet, 1978, 28 pages, lire en ligne. .
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Flixecourt », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Décret du 28 février 1899 portant que la commune de Ville-Saint-Ouen, canton de Picquigny, arrondissement d'Amiens, département de la Somme, portera à l'avenir le nom de Ville-le-Marclet. {Paris, 28 Février i899.) », Bulletin des lois, no 2059, , p. 263 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    14. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    15. Olivier Bacquet, « Un conseil municipal réduit pour Didier Leblanc à Ville le Marclet : La commune étant passée sous la barre des 500 habitants, le conseil municipal de Ville le Marclet a perdu 4 élus », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Site communal.
    21. « L'étang communal rempoissonné » (L'étang communal a été rempoissonné par la société de pêche La Sardine pour un poids de 120 kg de gardons et rotengles), Courrier picard, , p. 10.
    22. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 144-145 (ASIN B000WR15W8).
    23. Thierry Griois, « Le château revient à la vie », Courrier picard, , p. 18.
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