Velupillai Prabhakaran
Velupillai Prabhakaran (en tamoul : வேலுப்பிள்ளை பிரபாகரன் ; né le à Valvettithurai et mort le [1],[2]), parfois appelé V. Prabhakaran ou Pirabaharan, était le dirigeant des Tigres de libération de l'Îlam tamoul, la principale organisation combattant pour l'indépendance des Tamouls dans la province Nord-Est du Sri Lanka.
Velupillai Prabhakaran | |
Naissance | Valvettithurai (Dominion de Ceylan) |
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Décès | (à 54 ans) Lagune Nanthi (en) (Sri Lanka) Mort au combat |
Origine | Tamoul |
Allégeance | Tigres de libération de l'Îlam tamoul |
Commandement | Tigres de libération de l'Îlam tamoul |
Conflits | Guerre civile du Sri Lanka |
Biographie
Velupillai Prabhakaran est un enfant timide, élevé par des parents hindouistes, qui suivaient l'enseignement de Gandhi et sa doctrine de non-violence. Lecteur des biographies des grands conquérants, il admire Subhash Chandra Bose, un indépendantiste indien qui était partisan de la lutte armée contre le pouvoir colonial anglais et d'une alliance avec le régime nazi d'Allemagne.
Il commence sa première guerre contre le gouvernement sri lankais en 1973 en attaquant un commissariat et en faisant exploser une Jeep de l'armée sri lankaise. En 1975, il assassine le maire de Jaffna[3].
Après la création des Tigres de libération de l'Îlam tamoul en 1976, pour la lutte armée en vue de l'indépendance des régions tamoules du Sri Lanka, il élimine les dirigeants des autres groupes tamouls, qu'il estime trop modérés dans cette cause et qui cherchaient à parvenir à l'indépendance par des moyens pacifiques. Ces derniers travaillaient avec des juristes cingalais à l'élaboration d'une solution constitutionnelle, laquelle aurait tenu compte des aspirations des Tamouls.[réf. souhaitée]
Prabhakaran est un des premiers chefs de guerre à se servir de l'attentat-suicide : sous ses ordres on commence à cacher des ceintures explosives sous les robes des jeunes filles[3],[4]. Puisqu'il est amateur de films d'action hollywoodiens, ses troupes s'en inspirent pour lancer des attaques[5]. Il prétend aussi se promener avec une capsule de cyanure et planifie une fuite potentielle en sous-marin[3].
Il a été en guerre pendant un total de 26 années[3]. Sous son commandement, les Tigres contrôleront jusqu'au tiers de l'île[3]. Grâce à un financement reposant sur le racket et l'exploitation des exilés, il crée une ébauche d'armée structurée, avec des secteurs aérien et naval[3].
Sa force militaire est très entamée quand Karuna, son commandant militaire le plus puissant dans la province orientale de l'île, s'est retourné contre lui[6].
Il est abattu par des militaires sri-lankais le alors qu'il tentait de s'enfuir de la zone des combats[7].
Notes et références
- Sri Lanka: les Tigres tamouls reconnaissent la mort de leur chef suprême, AFP, 24 mai 2009.
- (en) Tamil Tigers admit leader is dead, BBC News, 24 mai 2009.
- (en) « Velupillai Prabhakaran, commander of the Tamil Tigers, died on May 18th, aged 54 », The Economist, 23-29 mai 2009, p. 84
- , New Delhi, « Prabhakaran, le dernier souffle des Tigres », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- On pourra se reporter à l'ouvrage de William Dalrymple, L'âge de Kali : A la rencontre du sous-continent pour un témoignage de cette influence.
- La sanglante dérive de Prabhakaran, dirigeant mystique des Tigres, Le Monde, 19 mai 2009
- Le chef des Tigres tamouls serait mort, Libération
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Raj Mehta, Lost victory : the rise & fall of LTTE supremo, V. Prabhakaran, Pentagon Security International, New Delhi, 431 p. (ISBN 978-81-8274443-1)
Liens externes
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