Union des Églises évangéliques libres de France

L'Union des Églises évangéliques libres de France est une Église chrétienne évangélique. Son siège est basé à Toulouse, en France. Le dirigeant de cette dénomination est Vincent Miéville. Elle est membre de la Fédération protestante de France, du Conseil national des évangéliques de France et de la Fédération internationale des églises évangéliques libres.

Union des Églises évangéliques libres de France
Acronyme UEEL
Mouvement Christianisme évangélique
Siège Toulouse, France
Territoire France
Dirigeant Vincent Miéville
Affiliation CNEF, FPF, Fédération internationale des églises évangéliques libres
Fondation 1849
Membres 5,000
Églises membres 52
Site web ueel.org

Histoire

En 1848, un synode réformé se réunit pour proposer une modification du Concordat[1]. Les discussions préparatoires, qui touchaient la question de la séparation de l'Église et de l'État, sont rendues caduques puisque le gouvernement reconduit le Concordat. C'est finalement sur la nécessité d'une confession de foi pour l'Église réformée que l'essentiel du débat se porte.

Alors que les protestants libéraux, alors majoritaires, sont opposés à l'instauration d'une confession de foi partagée, les protestants « orthodoxes » (c'est-à-dire de sensibilité évangélique) en réclament une. Le synode refuse d'instaurer une confession de foi partagée, ce qui pousse plusieurs pasteurs, parmi lesquels Frédéric Monod et Agénor de Gasparin, à démissionner en signe de protestation[2]. Le faible nombre de pasteurs démissionnaire ne leur permet pas de constituer une Église réformée évangélique[3].

Le second objet de discorde concerne la revendication d'une séparation des Églises et de l'État. C'est en s'associant à plusieurs Églises indépendantes et certains postes d'évangélisation rejoignent les réformés pour former l'Union des Églises évangéliques libres de France, le terme « libre » indiquant que ces Églises sont indépendantes et non subventionnées par l'État.

Une Union d'Églises libres est ainsi formée le [4].

Selon un recensement de la dénomination publié en 2020, elle aurait 52 églises et 2400 membres[5].

Croyances

La dénomination a une confession de foi basée sur les croyances de l’Église de professants[6].. Elle est membre du CNEF et de la Fédération internationale des églises évangéliques libres[7].

Voir aussi

Références

  1. Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Éditions Edilivre, France, 2007, page 36
  2. Sébastien Fath, Une autre manière d'être chrétien en France: socio-histoire de l'implantation baptiste, 1810-1950, Éditions Labor et Fides, France, 2001, page 52
  3. Sébastien Fath, Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Édition Labor et Fides, France, 2005, page 122
  4. Richard J. Helmstadter, Freedom and Religion in the Nineteenth Century, Stanford University Press, États-Unis, 1997, page 242
  5. UEEL, Qui sommes-nous ?, ueel.org, France, consulté le 16 janvier 2021
  6. UEEL, Ce que nous croyons, ueel.org, France, consulté le 16 janvier 2021
  7. CNEF, Liste des unions, eglises.org, France, consulté le 7 mars 2020

Liens externes

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