Un mariage à Lyon

Un mariage à Lyon est le titre d'une nouvelle (Die Hochzeit von Lyon, publiée en 1927) de l'écrivain autrichien Stefan Zweig. Elle est publiée pour la première fois en France en 1992, au sein d'un recueil éponyme, ainsi composé :

  1. Histoire d'une déchéance, où l'ancienne favorite du Roi tombe en disgrâce et sombre peu à peu dans l'oubli et la folie.
  2. Un mariage à Lyon, où une geôle emplie de contre-révolutionnaires est la scène d'un bien curieux mariage.
  3. Dans la neige, où des Juifs fuient un destin funeste.
  4. La Légende de la troisième colombe, où l'histoire de Noé est quelque peu complétée.
  5. La Croix, où sont contés les suites d'un rude combat opposant les Espagnols aux forces françaises de Napoléon.
  6. Au bord du lac Léman, incompréhensible destin d'un soldat envoyé par la Russie impériale pour combattre en France, juste désireux de rentrer chez lui.
  7. La Contrainte, où un homme se sent contraint de répondre à l'appel sous le drapeau.

Un mariage à Lyon
Auteur Stefan Zweig
Pays Autriche
Genre Nouvelle
Version originale
Langue Allemand
Titre Die Hochzeit von Lyon
Éditeur Neue Monatshefte Uhu
Lieu de parution Berlin
Date de parution août 1927
Version française
Traducteur Hélène Denis
Éditeur Éditions Belfond
Date de parution 1992
ISBN 978-2-253-13893-8

Résumé de la nouvelle

Fin 1793, à Ville Affranchie. Le [1], Barère présentait à la Convention nationale le décret contre Lyon séditieuse : "Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus". Son approbation par l'assemblée ne fut pas suivie d'une mise en application stricte et rapide par le député Couthon. Aussi, lorsque celui-ci est remplacé par Fouché[2] et Collot d'Herbois, la Terreur surprend autant par sa vigueur que par sa nouveauté.

Dans une obscure cave voûtée, un groupe de soixante-quatre condamnés attendent d'être amenés au peloton d'exécution. Quand une vingtaine de prisonniers supplémentaires est amenée dans la cave surpeuplée, un couple se retrouve. Lui, Robert, soldat de l'armée de Percy[3], avait été séparé de sa promise. En ces derniers instants de leur vie, un prêtre, parmi les condamnés, les unis devant un autel de fortune, devant le groupe passant sa dernière nuit, avant d'être exécuté le lendemain aux Brotteaux puis jetés dans le Rhône[4].

Éditions françaises

  • Un mariage à Lyon, recueil de six nouvelles de Stefan Zweig. Traduction (1992) par Hélène Denis. (ISBN 978-2-253-13893-8).

Références

  1. Le discours de Barère est en réalité daté du 11 octobre 1793.
  2. Notons que Zweig rédigea à son sujet une biographie, Joseph Fouché, en 1929.
  3. Sic. Il s'agit sans doute de l'armée de Louis François Perrin de Précy, qui organisa la résistance de Lyon devant l'armée de la Convention.
  4. Là aussi, il semblerait que Zweig commette une erreur. L'historiographie a en effet retenu que les mitraillés des Brotteaux n'ont pas été jetés au fleuve, puisque leurs ossements reposent depuis la Restauration à la chapelle des Brotteaux.
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