Un, deux, trois

Un, deux, trois (titre original : One, Two, Three) est une comédie américaine réalisée par Billy Wilder, sortie en 1961. Le film est connu pour son rythme rapide prenant en toile de fond le conflit Est-Ouest pendant la guerre froide.

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Un, deux, trois
Titre original One, Two, Three
Réalisation Billy Wilder
Scénario Billy Wilder
I.A.L. Diamond
Acteurs principaux
Pays d’origine États-Unis
Genre Comédie satirique
Durée 115 minutes
Sortie 1961


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

En 1961, pendant la guerre froide, C. R. MacNamara, représentant à Berlin-Ouest de la société Coca-Cola, ambitionne d'en devenir le directeur en Europe, et d'introduire la boisson derrière le rideau de fer. Son patron, Wendell Hazeltine, lui demande de s'occuper de sa fille, Scarlet, qui fait un séjour en Europe. Mais la jeune femme disparaît, puis revient accompagnée d'un militant communiste, Otto Ludwig Piffl, qu'elle présente comme son mari. Ils se rendent également compte qu'elle est enceinte.

MacNamara, qui souhaite ardemment sa promotion, transforme alors le jeune homme en quelques heures en un gendre idéal pour Hazeltine. Il le fait adopter en payant un comte désargenté pour lui donner une situation sociale. Il l'engage comme chef d'une usine de production de Coca-Cola pour lui donner une situation professionnelle. Il lui constitue également une garde-robe en correspondance.

Lorsque Hazeltine rencontre son gendre, il est subjugué. MacNamara obtient alors une promotion, mais pas précisément celle qu'il escomptait.

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités

Autour du film

  • Le film est principalement situé dans Berlin-Ouest pendant la guerre froide, mais avant la construction du mur de Berlin, et la politique est prédominante dans ses prémices.
  • Fait marquant, le mur de Berlin a été érigé pendant le tournage du film, effectué pour partie en extérieurs, dans la ville de Berlin obligeant l'équipe à se déplacer à Munich pour finir le film.
  • Pendant le tournage du film, Billy Wilder reçut un message désapprobateur de Joan Crawford, récemment nommée au comité directeur de Pepsi-Cola lui reprochant de faire la part trop belle à l'entreprise concurrente. En réponse, Wilder inclut quelques références à Pepsi-Cola y compris dans le tout dernier plan[1].
  • One, Two, Three a été interdit en Finlande jusqu'en 1986 pour des raisons politiques, les officiels finlandais craignant que le film puisse nuire aux relations entre la Finlande et l'Union soviétique. United Photos Finlande a essayé de faire sortir le film en salles en 1962, 1966 et 1969 mais ce n'est qu'en 1986, que le système finlandais d’évaluation des films permit au film d'être distribué.
  • À sa sortie, le film fut un échec commercial.

Musique

La Danse du sabre d'Aram Khatchatourian marque les moments où Mac Namara se déplace dans une action énergique.

Liens externes

Notes et références

  1. (en) Bob Thomas, Joan Crawford, A Biography, Simon and Schuster, , p. 212
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