Locomotive type 13 SNCB

La Type 13 des chemins de fer belges (SNCB) était une locomotive-tender pour trains express et trains de banlieue lourds de disposition « Baltic » (disposition d'essieux 232T) mise en service en 1913.

Ne doit pas être confondu avec Série 13 (SNCB) et 3000 (CFL).

SNCB type 13
Image constructeur de la 4701
Identification
Exploitant(s) État belge / S.N.C.B. - N.M.B.S.
Désignation SNCB - Type 13
Type 4701 à 4702
Construction 1912
Constructeur(s) Tubize
Nombre 2
Retrait 1931
Affectation Bruxelles-Nord, Berchem, Ottignies, Anvers-Sud
Utilisation Trains navette, trains-bloc, trains de banlieue
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux ooOOOoo T
Écartement Standard UIC 1,435m mm
Surface de la grille 3,15 m2
Pression de la chaudière 12 kg/cm2
Moteur Simple expansion
 Cylindres 4
 Alésage × course 420 × 640 mm
 Distribution Walschaerts
Puissance continue 1 300 ch
Effort de traction 9,78 kN
Ø roues motrices 1 800 mm
Ø roues AV 900 mm
Ø roues AR 900 mm
Masse en service 117,2 t
Masse adhérente 55,40 t
 Capacité en eau 14 m3
 Capacité en charbon 6 t
Empattement 12,71 m
Vitesse maximale 110 km/h

Caractéristiques

Afin de remorquer des trains de banlieue lourds entre Bruxelles-Quartier Léopold et Ottignies ainsi que vers Charleroi, l’ingénieur Jean-Baptiste Flamme mit au point une lourde locomotive pour trains de banlieue de disposition 232T.

Cette locomotive possède de nombreux points communs avec les autres modèles étudiés par Flamme (moteur simple expansion à quatre cylindres égaux, surchauffe, bogie à grand empattement...)[1]. Elle est très proche de la type 9 dont elle reprend le mécanisme (avec quatre cylindres inclinés attaquant le premier essieu moteur) mais elle possède des roues plus petites.

Il s’agissait de machines capables d’atteindre 110 km/h et d’une puissance de 1300ch.

Ces locomotives étaient réversibles afin de supprimer la perte de temps du revirement sur plaque tournante après chaque parcours. Elles possédaient donc un double jeu de commandes pour le machiniste. La disposition symétrique avec deux bogies à large empattement supportant une masse quasi identique offrait en outre les mêmes qualités de roulement dans les deux sens[1]. Afin de compenser un défaut courant des locomotives tender : la diminution progressive de la charge due à la consommation des réserves d’eau et de charbon, qui pouvait avoir des conséquences néfastes sur l’adhérence et la répartition des masses, le bogie arrière était muni de deux balanciers solidaires du châssis et reliés à la suspension du 3ème essieu moteur.

Les deux bogies porteurs possédaient un large déplacement latéral, ce qui permettait à ces longues machines de s’inscrire dans des courbes de 150m de rayon. En outre, tous les essieux moteurs et ceux de chaque bogie étaient freinés et munis de leur timonerie de frein[1].

Carrière et services effectués.

En 1912-1913, la 4701 figura en bonne place à l'Exposition universelle de Gand aux côtés d’autres locomotives belges[1].

Quand vint la guerre, la 4702 fut évacuée en France tandis que la 4701, remise en service par les Allemands, survécut également au conflit.

Ces impressionnantes locomotives ne furent jamais construites en série, à cause de la guerre. Cette petite série restera unique parmi les machines des chemins de fer belges. Après la guerre, elles furent surtout utilisées entre Bruxelles et Anvers-Central sur des trains-navette, et à l’occasion sur des trains-blocs.

Elles étaient initialement affectées au dépôt de Bruxelles-Nord, elles furent ensuite mutées à Berchem en 1922 puis à Anvers-sud en 1927 après un très bref passage par Ottignies en 1925.

La carrière de ces belles locomotives prend fin en 1931, elles n’ont jamais été renumérotées.

Notes et références

  1. L. Pierre-Guédon, « Les locomotives à l’Exposition de Gand », Le Génie Civil, , p. 503 - 507 (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Dambly Phil, Nos inoubliables vapeurs, Bruxelles, Éditions "Le Rail",
  • Vandenberghen J, XVIIème Répertoire des locomotives de l'Etat belge : 1835-1926. I-II, Bruxelles, SNCB,
  • Dambly Phil, Vapeur en Belgique. Tome I : des origines à 1914, Bruxelles, Éditions Blanchard,
  • Dambly Phil, Vapeur en Belgique. Tome II : de 1914 aux dernières fumées, Bruxelles, Éditions Blanchard,

Liens externes

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