Trad Magazine

Trad Magazine (stylisé #TRAD' Mag) était une revue bimestrielle spécialisée dans les musiques et danses traditionnelles, créée en 1988, dont le siège se situait à Saint-Venant (Pas-de-Calais)[1]. A partir de l'année 2006, l'éditeur ABC et sa rédaction se déplace en Île-de-France à Saint Martin d'Etampes (Essonne), puis en 2009 à Paris (11eme) ensuite Marc Rouvé avec les éditions MVM sise à Paris 18éme font perdurer la parution et enfin les éditions EMILE reprennent les commandes du magazine en , le siège se déplace à Orléans (Loiret) et enfin dépose le bilan en , pour des raisons toujours pas élucidés mais dont l' échéance était prévue et programmé par son éditeur......

Trad Magazine

Pays France
Langue Français
Date de fondation 1988
Date du dernier numéro 2017

Dans ses 120 pages, le magazine propose des articles de fond, des reportages, des dossiers sur les régions ou les instruments, partitions et tablatures. S'intéressant au patrimoine musical de France, avec une ouverture aux musiques d'Europe et du monde, elle traite de l'actualité des groupes, musiciens,styles de musiques avec ces chroniques de nouveaux disques ou de compilations... Les "coups de cœur" des rédacteurs sont attribués aux disques sélectionnés sous forme de « Bravos TRAD MAG ». Les CD's édités peuvent être commandés grâce à la vente par correspondance.(VPC)

Historique

Roland Delassus lance en 1980 un bulletin mensuel régional sur les musiques traditionnelles de sa région du Nord-Pas-de-Calais qui s'appelait « Le Tambourineur ». En 1986, Philippe Krümm, qui venait de lancer un bulletin sur l'accordéon nommé « Anche Libre », lui demande d'en assurer la frappe et la pré-maquette constatant qu'une grande partie des informations étaient communes aux deux fanzines, ils ont l'idée en aux rencontres de Saint-Chartier d'insérer " Anche Libre" dans un "Tambourineur". Ils apprennent qu'une association lyonnaise, Bramabiau, qui gérait elle aussi un bulletin régional en Rhône-Alpes, « Le Collophone », a envie de souffler un peu. Ils décident alors de fusionner les trois bulletins et leurs abonnés, ce qui fait un potentiel de départ d'un petit millier d'abonnés[2]sachant que le trimestriel Tradition Vivante en Bretagne n'a pas souhaitez adhérer à cette fusion.

Le premier numéro de Trad Magazine est lancé en . Le nom est trouvé par Philippe Krümm, constatant qu'au dos des pochettes de musique traditionnelle, dans toutes les langues, l'abréviation « trad » était utilisée comme dénomination du genre de musique enregistrée. La présentation se voulait professionnelle pour donner une bonne image à l'intérieur et à l'extérieur de ce milieu (médias, acteurs culturels)[2].

La première période est celle où le magazine doit se fait connaître. Philippe Krümm écrit une bonne partie des articles jusqu'à l'intégration de plusieurs journalistes professionnels de la presse musicale plus des spécialistes qui deviendront rédacteurs réguliers s'ajoute un photographe très impliqué depuis les années 80 sur ce patrimoine visuel Patrice Dalmagne, contacté fin pour travailler sur le N°0 qui deviendra le N°1, d'autres photographes dont Christian Lebon et Jeff Dantin amèneront un style d'images proche des gens et des artistes.L'ouverture à d'autres formes musicales marque une nouvelle période où l'orientation est plus world music. Parallèlement, en 1991 la revue passe à la vente en kiosque et maison de la presse par le réseau NMPP. Cette distribution devait amener des recettes publicitaires plus importantes mais le premier numéro en kiosque coïncide avec le conflit de la guerre du Golfe, c'est le début de la crise... Faute de moyens financiers, la vente en kiosque est arrêtée en [2].

La deuxième période est marquée par le départ "soudain" de Philippe Krümm, qui par la multiplicité de ses fonctions de conseiller sur divers projets, dont le lancement du label de disques "Silex", ne lui permette plus d'assurer le rythme de la parution du magazine. Il reste membre en tant que rédacteur en chef "honoraire", assurant plutôt un rôle de « relation publique ». Roland Delassus est donc contraint de gérer le magazine avec une équipe réduite mais efficace. Au vu de l'échec "kiosque", il recentre le contenu sur des musiques moins "world" et le nombre d'abonnés ré-augmente (une estimation officieuse pourrait porter le nombre d'abonnés à 7500 voire plus). Avec la participation de collaborateurs sérieux et réguliers, Trad Magazine prend une place importante dans le monde des musiques traditionnelles urbaines.

En 2006, au moment du départ à la retraite de Roland Delassus, la revue est rachetée par le groupe de presse ABC Communication et Guillaume Veillet devient rédacteur en chef ce qui permet à la revue de franchir encore un palier avec une nouvelle maquette, la multiplication d' articles de fond et l'arrivée de nouveaux rédacteurs permet une présence dans les médias nationaux de plus en plus reconnue. En 2009, il quitte son poste pour se consacrer à ses activités de recherche en ethnomusicologie et de direction artistique (disques,livres, festivals). Il est remplacé par Philippe Krümm qui effectue ainsi son retour à la tête de la revue, racheté par MVM éditions tenue par Marc Rouvé.

La longévité de "Trad Mag" fait référence, fêtant ses 25 ans en 2013[2]. Le dernier numéro, le 173, parait en . La liquidation judiciaire est officielle le par les éditions Émile, pour divers ennuis dont une incertaine gestion humaine et économique, les abonnements en régression, les baisses des supports publicitaires voire des problèmes d'un autre ordre[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. Sommaires des numéros depuis 1989
  2. Trad Magazine n°58, mars-avril 1998, 10e année !, p.34-36

Voir aussi

Numéros spéciaux

  • Trad Magazine, n°1, novembre-
  • Trad Magazine 1988-1998 : 10 ans, n° 62, novembre-
  • Trad Magazine 1988-2008 : 20 ans, n° 122, novembre-
  • Trad Magazine 1988-2017 : 29 ans, dernier n° 173, mai-

Lien externe

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