Torxé
Torxé est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Torxé | |||||
La mairie sur la place du village | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Suzette Moreau 2020-2026 |
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Code postal | 17380 | ||||
Code commune | 17450 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
216 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 13″ nord, 0° 37′ 30″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 63 m |
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Superficie | 11,43 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-d'Angély (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-d'Angély | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Torxéens et les Torxéennes[1].
Géographie
Petite commune rurale appartenant au canton de Saint-Jean-d'Angély, arrosée par la Boutonne.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Torxé est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), forêts (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le nom de la commune a été diversement orthographié : Torcé, Torsay, Thorsay. C'est en 1961 que le conseil municipal se prononce pour la formulation actuelle, Torxé[9].
Administration
Liste des maires
Le registre des délibérations du conseil municipal consultable à la mairie permet de reconstituer tous les conseils municipaux à partir de 1905. Les noms des maires sont connus à partir de 1831. En 1908, Théophile Longuet succède à Hippolyte Goguet. Il conservera cette fonction jusqu'en 1959 avec une interruption pendant la seconde guerre mondiale. Né à Torxé en 1908, ce cultivateur aura donc durablement marqué la politique de sa commune. Il fut en outre conseiller général du canton de Tonnay-Boutonne depuis 1921 jusqu'à sa mort[10].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 216 habitants[Note 3], en diminution de 6,49 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre
Ce modeste édifice de campagne dédié à Saint-Pierre-les-Liens comporte certains éléments remontant au XIIIe siècle. L'église a fait l'objet d'un procès-verbal de visite daté du , dans lequel "René Rousseau, abbé de Montiemeuf" décrit l'état de délabrement dans lequel l'église est tombée et établit une liste de travaux et d'améliorations à réaliser[15]. En 1997 elle est intelligemment restaurée.
- Le pont tournant
Un pont tournant construit à la sortie du bourg permet de franchir la Boutonne depuis 1890. Le tablier en bois a été remplacé par une structure en métal et béton en 1989. Le mécanisme tournant est actionné une fois par an à des fins de vérifications du fonctionnement et d'entretien[16].
- Moulin de Saint-Marmé
Moulin tour construit entre le IIe et le XVIIe siècle. Situé sur une butte de 57 mètres, il offre un point-de-vue sur la vallée de la Boutonne. L'édifice a été totalement restauré (ainsi que le four situé à proximité), mais les ailes ont été démontées en raison d"un défaut de fabrication. Une légende prétend que l'ermite qui y vivait, Saint Marmé, mit au défi Roland de faire passer les eaux de la Boutonne au pied de son moulin s'il voulait épouser sa fille. C'est parce que le vieillard serait revenu sur sa parole que Roland aurait lancé son outil, qui en retombant forma la butte de Puyrolland[17].
Galerie
- Monument aux morts
- Foyer rural, fondé en 1957
- Parvis de l'église
Bibliographie
- Michel Braud, Torxé : Une petite commune ordinaire de Saintonge, Editions Bordessoules, , 96 p.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Braud, p. 53.
- Braud, p. 55.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Braud, p. 39.
- Braud, p. 43.
- Braud, p. 48-49.
- Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 119.
Liens externes
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