Timoléon de Cossé-Brissac (1775-1848)
Augustin Marie Paul Pétronille Timoléon de Cossé, 9e duc de Brissac ( - Paris † - Paris) était un militaire, préfet napoléonien et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Timoléon de Cossé-Brissac | |
Fonctions | |
---|---|
République française Conseiller général du canton de Thouarcé | |
an X (1802) – | |
Empire français Président du Conseil général de Maine-et-Loire | |
– | |
Préfet de Marengo | |
– | |
Prédécesseur | Jacques Robert |
Successeur | Jean-Pierre Ducolombier |
Préfet de la Côte-d'Or | |
– | |
Prédécesseur | Jacques Félix Lecoulteux |
Successeur | Petitot |
Royaume de France Royaume de France Royaume de France Membre de la Chambre des pairs | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Augustin Marie Paul Pétronille Timoléon de Cossé-Brissac |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris Royaume de France |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Résidence | Château de Brissac |
Liste des conseillers généraux de Maine-et-Loire Liste des préfets napoléoniens |
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Biographie
Fils du duc de Brissac, sénateur du Premier Empire, Timoléon de Cossé entra comme volontaire dans la garde constitutionnelle du Roi Louis XVI. Il fut, comme son père, un moment arrêté en 1793. Libéré, il s'engagea dans les armées de la République, mais fut réformé le .
Un mois plus tard, il entrait en possession du château de Brissac que lui avait légué son grand-oncle. Le château était ruiné par les guerres, la fortune fort délabrée. Le nouveau propriétaire construit le petit château, transforme la demeure, s'intéresse au bourg de Brissac et au canton dont il devient conseiller général en l'an X (1802), et siégea plusieurs années au conseil général de Maine-et-Loire.
En 1807, il présida le collège électoral du même département.
L'Empereur l'appela, le , aux fonctions de préfet de Marengo, le fit baron (), puis comte de l'Empire (), et chevalier de la Légion d'honneur.
Il passa de la préfecture de Marengo à celle de la Côte-d'Or (), et ne quitta l'administration qu'à la chute de l'Empire, pour se rallier à la Restauration et entrer, le , à la Chambre des pairs.
Il intervint plus d'une fois dans les débats parlementaires, fut membre d'un grand nombre de commissions, notamment de celles qui furent chargées de l'organisation municipale, des Ponts et Chaussées, de la liquidation de l'indemnité des émigrés, et fit quatre années de suite le rapport de la loi des finances.
Dans le procès du maréchal Ney, le duc de Cossé-Brissac vota pour la mort.
Successivement promu officier et commandeur de la Légion d'honneur, il reçut « le cordon bleu » lors du sacre de Charles X, qui lui décerne plus tard le titre de ministre d'État.
Le duc de Cossé-Brissac se rallie à la monarchie de Juillet, et continue de siéger à la Chambre haute jusqu'à sa mort.
Marié à Elisabeth Louise de Malide, puis à Rosalie de Bruc, il est le père de Marie Arthur Timoléon de Cossé-Brissac et d'Aimé de Cossé-Brissac.
Titres
- Baron de Cossé-Brissac et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)[1]) ;
- Comte de Cossé-Brissac et de l'Empire (lettres patentes du , l'Elysée[1]) ;
- Institution de majorat attaché au titre de comte, accordée par lettres patentes du , à l'Élysée[1]) ;
- Pair de France[2] :
- Pair « à vie » par l'ordonnance du ;
- Duc et pair héréditaire () ;
- Comte-pair héréditaire (lettres patentes du ) ;
Distinctions
- Légion d'honneur[3] :
- Légionnaire (), puis,
- Officier (), puis,
- Commandeur de la Légion d'honneur () ;
- Chevalier du Saint-Esprit ().
Armoiries
Figure | Blasonnement |
|
Armes du baron de Cossé-Brissac et de l'Empire
Coupé au premier parti à dextre de sable au lion rampant d'argent lampassé de gueules, sénestre des barons préfets, au deuxième de sable à trois feuilles de scies d'or.[1] |
|
Armes du comte de Cossé-Brissac et de l'Empire
Coupé au premier parti, à dextre des comtes préfets ; à senestre de sable au lion d'argent lampassé de gueules ; au deuxième de sable à trois feuilles de scies d'or en fasce.[1] |
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Armes du duc de Brissac, pair héréditaire
De sable, à trois fasces d'or dentelées en partie basse.[2],[4] |
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Cossé-Brissac (Augustin Marie Paul Pétronille Timoléon, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- « Centre historique des Archives nationales (France) », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
- « Cote LH/597/37 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Timoléon de Cossé-Brissac », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « BB/29/967 page 441. », Titre de baron, accordé par décret du , accordé à Augustin, Marie, Paul, Petronille, Timoléon de Cossé Brissac. Saint-Cloud ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
- « BB/29/1004 pages 27-32. », Institution de majorat attaché au titre de comte au profit de Augustin, Marie, Paul, Petronille, Timoléon de Cossé Brissac, accordée par lettres patentes du , à l'Élysée., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ) ;
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