Tiliqua scincoides
Tiliqua scincoides est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae[1].
- Lacerta scincoides White, 1790
- Scincus crotaphomelas Lacépède, 1804
- Scincus tuberculatus Merrem, 1820
- Tiliqua whitii Gray, 1831
Répartition
Cette espèce se rencontre dans toute l'Australie à l'exception de la Tasmanie ainsi que dans les îles Tanimbar et Babar dans les Moluques en Indonésie[1].
Il est commun dans toute l'Australie orientale, étant souvent trouvé dans la brousse et les zones périurbaines où les conditions sont favorables. Il est connu comme lézard à langue bleue parce que la couleur de sa langue varie du bleu clair au bleu foncé, et qu'il a l'habitude de la mettre bien en vue et de siffler bruyamment lorsqu'il est dérangé.
Tiliqua scincoides chimaera, seule espèce présente en Indonésie, vit dans les forêts très humides et les plaines marécageuses des îles Tanimbar et avoisinantes.
Description
C'est un gros lézard qui peut atteindre 45 à 55 cm de long et jusqu'à 60 pour intermedia, aux écailles de brun à gris marbré de bandes jaunes, orange ou marron, parfois noires. La face intérieure est généralement pâle. La sous-espèce Tiliqua scincoides intermedia présente des barres noires sur les flancs, entrecoupées par les bandes dorsales de marron à orange. Dans les deux cas, les pattes avant sont claires et non marquées de noir comme leurs cousins gigas.
La sous-espèce indonésienne, Tiliqua scincoides chimaera, est plus petite et trapue, atteignant rarement 45cm. Elle est jaune, grise ou marron, marbré par les bandes jaune foncé, gris foncé ou marron foncé. Les pattes avant sont aussi claires et sans marquage.
Ils sont appréciés comme animaux de compagnie et peuvent vivre jusqu'à 30 ans en captivité.
Comportement
Quand il est perturbé ou menacé Tiliqua scincoides siffle et exhibe sa langue bleue pour effrayer l'agresseur. Comme beaucoup de lézards, il peut spontanément perdre sa queue qui repoussera.
Néanmoins, la principale raison de la coloration bleue de la langue est pour signaler sa présence a ses congénères.
Reproduction
Ovovivipares, ils donnent naissance à des petits. Les portées varient de 6 jusqu'à vingt individus. Les jeunes consomment la paroi de l'œuf immédiatement après la naissance, et ressemblent beaucoup à la forme adulte.
Liste des sous-espèces
Selon Reptarium Reptile Database (13 décembre 2012)[2] :
Galerie
- Langue bleu étendue
- Tiliqua scincoides intermedia
Publications originales
- Mitchell, 1955 : Preliminary account of the Reptilia and Amphibia collected by the National Geographic Society - Commonwealth Government - Smithsonian Institution Expedition to Arnhem Land (April to November, 1948). Records of the South Australian Museum, vol. 11, p. 373-408 (texte intégral).
- Shea, 2000 : Der Sunda-Blauzungenskink Tiliqua scincoides chimaerea subsp. nov. in Hauschild, Hitz, Henle, Shea &Werning, 2000 : Blauzungenskinke. Beiträge zu Tiliqua und Cyclodomorphus. Natur und Tier Verlag (Münster), no 287, p. 157-160.
- White, 1790 : Journal of a voyage to new South Wales, with sixty-five plates of non descript animals, birds, lizards, serpents, curious cones of trees and other natural productions. Debrett, London, p. 1-229 (texte intégral (en) [PDF]).
Liens externes
- (fr) Référence CITES : taxon Tiliqua scincoides (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Tiliqua scincoides (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Tiliqua scincoides (White, 1790) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Tiliqua scincoides White 1790 (consulté le )
Notes et références
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