Tilia johnsoni

Tilia johnsoni est une espèce éteinte de tilleuls. C'est un parent des tilleuls modernes. L'espèce est connue grâce à des feuilles fossiles trouvées dans des couches de l'Éocène situées dans le nord de l'État de Washington[1] et dans une formation identique en Colombie Britannique, au Canada[2],[3].

Tilia johnsoni
Feuille de Tilia johnsoni (fossile).
Classification
Règne Plantae
Classe Equisetopsida
Sous-classe Magnoliidae
Super-ordre Rosanae
Ordre Malvales
Famille Malvaceae
Genre Tilia

Espèce

 Tilia johnsoni
Wolfe & Wehr, 1987

Histoire et classification

Les feuilles fossiles de Tilia johnsoni ont été trouvées en deux endroits d'Amérique du Nord : la Klondike Mountain Formation (en) près de l'état de Washington datant de 49 millions d'années et la localité de Quilchena (en) près de Merritt, en Colombie-Britannique (Canada).

Le pollen fossile recueilli a permis de les relier au genre Tilia, à partir d'un site plus vaste à Okanagan Highland (en), localisé dans une Formation sédimentaire d'Allenby, près de Princeton, dans un site de fossiles près de Falkland (en), les McAbee Fossil Beds près de Kamloops, le Hat Creek Amber (en) et le Driftwood Canyon Provincial Park près de Smithers[3] .

Les sites d'Okanagan Highland datent en général de l'Éocène[2].

Tilia johnsoni a été décrit à partir d'une simple feuille, le holotype étant UW 39712, dans les collections paléobotaniques du Burke Museum, et (counterpart (en)) UCMP 9291 dans le Musée de paléontologie de l'université de Californie (en).

Travaillant sur ce spécimen recueilli dans l'État de Washington en 1980, le fossile a été étudié par Jack A. Wolfe de l'Université de Californie et Wesley C. Wehr (en) du Burke Museum[1].

Ils ont publié leur description en 1987. L'épithète spécifique johnsoni est un patronyme attribué en reconnaissance de l'aide apportée à Wolfe et Wehr par un jeune scientifique Kirk Johnson (en), devenu directeur du National Museum of Natural History du Smithsonian[1].

Description

La feuille type de Tilia johnsoni présente une veinure palmée, orbiculaire, elle est cordiforme. La veine centrale est raccordée à trois paires de veines secondaires. La bordure est dentée[1].

Références

  1. (en) J.A. Wolfe et W.C. Wehr, « Middle Eocene dicotyledonous plants from Republic, northeastern Washington », United states Geological Survey Bulletin, vol. 1597, , p. 1–25 (lire en ligne)
  2. (en) D.R. Greenwood, S.B. Archibald, R.W Mathewes et P.T. Moss, « Fossil biotas from the Okanagan Highlands, southern British Columbia and northeastern Washington State: climates and ecosystems across an Eocene landscape », Canadian Journal of Earth Sciences, vol. 42, no 2, , p. 167–185 (DOI 10.1139/e04-100, Bibcode 2005CaJES..42..167G)
  3. (en) PT Moss, DR Greenwood et SB Archibald, « Regional and local vegetation community dynamics of the Eocene Okanagan Highlands (British Columbia – Washington State) from palynology », Canadian Journal of Earth Sciences, vol. 42, no 2, , p. 187–204 (DOI 10.1139/e04-095).
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