Thomas de Seyssel

Thomas de Seyssel, né le 20 décembre 1770 à Turin (Royaume de Sardaigne) et mort en 1828 à Paris (France), est un noble sarde, 10^e marquis d'Aix et de Sommariva, et homme politique, issu de la famille de Seyssel.

Biographie

Joseph-Victor-Thomas est né le 20 décembre 1770 à Turin[1]^,[2]^,[3], en Piémont, capitale du royaume de Sardaigne. Il est le fils de Victor-Amédée (1747-1819), 21^e seigneur d'Aix, 9^e marquis d'Aix et de Sommariva del Bosco, comte de Châtillon, et de sa seconde épouse, Madeleine-Mathilde Piossasco di Scalenghe[4]. Il a un frère, Henri (1775-1843), qui sera syndic de Turin (1820, puis 1832)[4].

Il devient, à la mort de son père, le 10^e marquis d'Aix, marquis de Sommariva[2].

Son éducation et l'appartenance à la noblesse originaire du duché de Savoie, lui permet de devenir de page du duc de Chablais en 1782[2], Benoît-Maurice de Savoie. Sa carrière militaire l'amène à devenir capitaine aide-major dans le régiment de Savoie-Cavalerie de armée royale sarde[2].

Il épouse le 23 janvier 1799, Christine Salmatoris Roussillon du Villard et de Lequio[2]. Ils ont trois fils, Claude (1799-1862), qui hérite des titres, Charles-Joseph (1802-1837) et Victor, dit comte de Seyssel (1804-1857)[2]. Tous trois font une carrière militaire[2].

Alors que le duché de Savoie et la péninsule italienne sont occupés et annexés par les troupes révolutionnaires françaises, il intègre l'armée napoléonienne. Il est fait maître des cérémonies de l'impératrice et comte de l'Empire[1] (14 février 1810)[3].

Il est désigné, le 6 janvier 1813, par le Sénat conservateur, député du département du Pô au Corps législatif[1]^,[3]. En 1813, il est administrateur-général des hôpitaux de Turin[2]. En 1814, lors de la restauration du royaume de Sardaigne, il démissionne de son mandat[1]^,[3], se replaçant sous l'autorité du roi de Sardaigne.

Il teste le 9 juin 1823[2]. Ce document est déposé au Sénat de Turin[2]. Il fonde, à cette occasion la chapellenie de Sainte-Marie de Sommariva[2].

Thomas de Seyssel meurt le 4 décembre 1828, selon l'historien Jules de Mouxy de Loche (1837-1902)[2].

Décorations

Croix de la Légion d'honneur (avant 1813)[2] ;
Ordre du Mérite militaire de Wurtemberg (après 1814)[2] ;
Chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (après 1814)[2].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Ressource relative à la vie publique :
- Base Sycomore

Notes et références

François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ 1896, p. 179 (lire en ligne).
Jules de Mouxy de Loche (1837-1902), Histoire d'Aix-les-Bains, Imp. Savoisienne, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », 1899, 678 p. (lire en ligne), p. 217-219.
« Joseph, Victor, Thomas Seyssel », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
Jules de Mouxy de Loche (1837-1902), Histoire d'Aix-les-Bains, Imp. Savoisienne, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », 1899, 678 p. (lire en ligne), p. 215-216.

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[Miquet_p.179-1] François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ 1896, p. 179 (lire en ligne).

[Mouxy_de_Loche_p.217-2] Jules de Mouxy de Loche (1837-1902), Histoire d'Aix-les-Bains, Imp. Savoisienne, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », 1899, 678 p. (lire en ligne), p. 217-219.

[Base_Sycomore-3] « Joseph, Victor, Thomas Seyssel », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.

[Mouxy_de_Loche_p.215-4] Jules de Mouxy de Loche (1837-1902), Histoire d'Aix-les-Bains, Imp. Savoisienne, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », 1899, 678 p. (lire en ligne), p. 215-216.