Thomas Minder

Thomas Minder, né le à Schaffhouse[1], est un entrepreneur et homme politique suisse.

Thomas Minder

Portrait en 2015.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Élection
Réélection
Législature 49e, 50e et 51e
Groupe politique UDC (V)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Schaffhouse (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique sans étiquette
Diplômé de Université Fordham
Profession Entrepreneur

Biographie

Originaire de Bienne et installé à Neuhausen am Rheinfall[1], Minder étudie à l'École supérieure de commerce de Neuchâtel et conclut ses études avec un MBA de l'Université Fordham de New York. Dans l'armée suisse, il est premier-lieutenant[1], commandant d'une compagnie de fusiliers. Célibataire, il est gérant et président du conseil d'administration de la société de cosmétiques Trybol AG basée à Neuhausen am Rheinfall. En 2001, la faillite de Swissair provoque la rupture d'un contrat d'un demi-million de francs que la compagnie aérienne avait avec la société, plaçant celle-ci dans une situation financière très difficile. Thomas Minder est marqué par cet évènement et dira que l'attitude des derniers dirigeants de Swissair — qui se verseront à l'avance plusieurs années de salaire[2] alors que leur compagnie est en faillite — l'a scandalisé et a changé « [son] regard sur le monde des affaires et la politique fédérale »[3].

Il est connu au niveau national pour avoir déposé en 2008 une initiative populaire fédérale « contre les rémunérations abusives », après avoir recueilli les 100 000 signatures nécessaires, approuvée par le peuple et les cantons le . Il est aussi l'élément déclencheur du vote d'une loi fédérale afin de mieux protéger la marque Suisse (de).

Il est élu aux élections fédérales de 2011 comme conseiller aux États sans étiquette politique, représentant le canton de Schaffhouse ; il siège au sein du groupe parlementaire de l'Union démocratique du centre. Avant son élection, il n'a occupé aucune fonction politique.

En 2013, il figure dans le top 10 des personnalités politiques préférées des Suisses selon un sondage du Matin[4].

En 2014, il apporte son soutien à l'initiative populaire fédérale de l'association Ecopop pour limiter l'immigration et la surpopulation, afin de protéger la nature et limiter le besoin de constructions nouvelles[5].

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Thomas Minder » (voir la liste des auteurs).
  1. « Biographie de Thomas Minder », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Andreas Keiser, « Un indigné qui a lutté, seul, contre tous », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  3. Willy Boder, « Thomas Minder ou le sénateur trouble-fête », sur letemps.ch, (consulté le )
  4. « Thomas Minder entre dans le cercle des politiciens populaires », sur rts.ch, (consulté le )
  5. Christine Talos, « L’initiative Ecopop devrait être balayée aux États », sur tdg.ch, (consulté le )

Annexes

Liens externes

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