Thomas Bayes
Thomas Bayes (né env. en 1702 à Londres - mort le [1] à Tunbridge Wells, dans le Kent[2]) est un mathématicien britannique et pasteur de l'Église presbytérienne, connu pour avoir formulé le théorème de Bayes.
Pour les articles homonymes, voir Bayes.
Naissance |
vers 1702 Londres (Angleterre) |
---|---|
Décès |
Tunbridge Wells (Angleterre) |
Domicile | Angleterre |
Nationalité | Britannique |
Domaines | Mathématiques |
Diplôme | Université d'Édimbourg |
Renommé pour | Théorème de Bayes |
Signature
Biographie
Thomas Bayes est issu d'une famille de protestants, qui étaient couteliers[3]. Il reçoit une éducation privée et en 1719, il part pour l'université d’Édimbourg, afin d'étudier la théologie. À la fin des années 1720, il est nommé pasteur à Tunbridge Wells, près de Londres[4]. En 1742, Il devient membre de la Royal Society[4], par contre, il ne publie aucun article mathématique.
Il décide de mettre fin à ses fonctions religieuses en 1752.
Il décède le 7[alpha 1] à Tunbridge Wells[1]. Sa dépouille repose dans le Cimetière de Bunhill Fields à Londres.
Travaux
Ses découvertes en probabilités ont été résumées dans son Essai sur la manière de résoudre un problème dans la doctrine des risques (Essay Towards Solving a Problem in the Doctrine of Chances - 1763) publié — par un de ses amis, Richard Price[5] — à titre posthume dans les comptes-rendus de l’Académie royale de Londres (The Philosophical Transactions of the Royal Society)[6].
On lui doit en particulier une loi importante des probabilités, le théorème de Bayes (posthume, 1763), très utilisée en classement automatique. Un exemple parmi d'autres est la lutte contre le spam, par la méthode dite d'inférence bayésienne.
On lui connaît deux publications de son vivant[2] :
- La Bienveillance divine, ou une tentative de preuve que la fin première de la Providence divine et du Gouvernement est le Bonheur de ses créatures (1731) ;
- Une introduction à la doctrine des fluxions, et une défense des mathématiciens contre les objections faites à l'auteur de l'Analyse (anonymement (1736)) dans laquelle il défend les bases du calcul infinitésimal établies par Isaac Newton[2].
Notes et références
Notes
- Ou le 17[4].
Références
- « Bayes; Thomas (1701 - 1761) », sur royalsociety.org
- « Thomas Bayes », sur Encyclopædia Britannica
- « Thomas Bayes (1701 [Londres] - 17 avril 1761 [Tunbridge Wells] », sur bibmath.net, (consulté le )
- Bernard Pire, « BAYES THOMAS - (1702-1761) », sur Encyclopædia universalis (consulté le ).
- (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Thomas Bayes », dans MacTutor History of Mathematics archive, université de St Andrews (lire en ligne).
- « Essay Towards Solving a Problem in the Doctrine of Chances », sur Encyclopædia Britannica
Voir aussi
Publications
- (en) Thomas Bayes et Richard Price, « An Essay towards Solving a Problem in the Doctrine of Chances. By the Late Rev. Mr. Bayes, F. R. S. Communicated by Mr. Price, in a Letter to John Canton, A. M. F. R. S. », Phil. Trans., vol. 53, , p. 370-418 (DOI 10.1098/rstl.1763.0053)
Articles connexes
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat Id
- WorldCat
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Biographical sketch of Thomas Bayes
- (en) On Some Recently Discovered Manuscripts of Thomas Bayes, par D.R. Bellhouse
- (en) An Essay towards solving a Problem in the Doctrine of Chances, L'essai original de Bayes, reproduit avec LaTeX
- (en) Life and Work of Statisticians
- (en) Profil d'auteur dans la base de données zbMATH
- Portail des probabilités et de la statistique
- Portail du Royaume-Uni
- Portail du XVIIIe siècle