Thaims

Thaims est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Thaims

L'église romane de Thaims.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
Bruno Tapon
2020-2026
Code postal 17120
Code commune 17442
Démographie
Gentilé Thaimois
Population
municipale
386 hab. (2018 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 23″ nord, 0° 47′ 06″ ouest
Altitude Min. 13 m
Max. 31 m
Superficie 8,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Thaims
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Thaims
Géolocalisation sur la carte : France
Thaims
Géolocalisation sur la carte : France
Thaims

    Ses habitants sont appelés les Thaimois et les Thaimoises[1].

    Géographie

    La commune de Thaims se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Thaims est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), forêts (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), prairies (1,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Thaims est pendant des siècles un important lieu de passage, en raison de son gué sur la Seudre, qu'empruntaient à l'époque gallo-romaine les voyageurs venant de Saintes et se dirigeant vers Barzan - Le Fâ. C'est également au Moyen Âge une halte pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.[réf. nécessaire]

    On évoque aussi le nom romain de Tamis [réf. nécessaire].

    Administration

    Liste des maires

    Mairie de Thaims.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2010 Jacky Allirot    
    2010 2020 Robert Moulineau   Retraité
    2020 en cours Bruno Tapon    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2018, la commune comptait 386 habitants[Note 3], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225470420424466464425438416
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    432425440395396425406346338
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    348316307287293309309318344
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    329311256229232239312323334
    2013 2018 - - - - - - -
    378386-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Pierre de Thaims

    L'église de Thaims.
    Pilettes hypocaustes des thermes de la villa, sous l'église.

    L'église[13] est édifiée sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine, d'où proviennent sans doute une plaque de calcaire représentant la déesse Epona, et un bas-relief de marbre blanc où l'on reconnaîtra le pressoir de Bacchus.
    Une partie du mur qui porte le clocher réutilise un mur de la villa. Le reste de l'église a ensuite été réalisé en plusieurs campagnes, s'échelonnant du XIe au XIIIe siècle. Le plan est celui d'une église romane classique : nef à deux travées, transept voûté à berceau brisé.

    Le chevet de l'église s'est effondré en 1916, et fut reconstruit au cours du XXe siècle.

    L'église a été classé monument historique le [14].

    Héraldique

    Blason
    Tiercé en pairle renversé: au 1er d'or à la grappe de raisin de pourpre, tigée de tenné et feuillée de sinople, au 2e de gueules à trois colonnes d'argent rangées en fasce et surmontées d'une épée d'argent garnie d'or posée en fasce, au 3e d'azur à trois burelles ondées d'argent et à deux clefs d'or, passées en sautoir et liées par une chaîne du même.
    Détails
    Création Jean-François Binon.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Église Saint-Pierre », notice no PA00105282, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église Saint-Pierre
    14. Notice no PA00105282, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • François Eygun avec le concours de Jean Dupont, Saintonge romane, pp. 101-104, Éditions Zodiaque (collection « la nuit des temps » n°33), La Pierre-qui-Vire, 1970 (ISBN 978-2736901578)

    Articles connexes

    Liens externes

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