Théophile Silvestre

Théophile Silvestre, né le 12 octobre 1823 au Fossat (Ariège) et mort le 20 juin 1876 à Paris en déjeunant avec Léon Gambetta, est un critique d'art et historien de l'art français.

Biographie

Issu d'une famille bourgeoise, Théophile Louis Silvestre étudie la médecine à Toulouse, puis le droit à Paris et assiste en auditeur libre aux cours de l'École des chartes[1].

Il abandonnera la politique après l'échec de sa candidature à l'Assemblée législative en 1849.

Théophile Silvestre se lance dans la littérature en 1849 et commence en 1852 son œuvre la plus connue, Histoire des artistes vivants français et étrangers[2], qu'il publie au fur et à mesure et qui demeurera inachevée à cause du coût des photographies. L'ouvrage connut un certain succès puisqu'il fit l'objet de plusieurs rééditions.

Publications

Histoire des artistes vivants français et étrangers sous titrée Étude d'après nature, avec portraits d'artistes et reproductions photographiques de leurs œuvres, par Édouard Baldus, Victor Laisné, Émile Defonds, et Henri Le Secq. Paris, Édition Blanchard. L'édition de 1856 avec dix portraits calotypes reproduits par gravure. Ne parurent que dix numéros consacrés à : Camille Corot (comportant une trentaine d'épreuves photographiques sur papier), Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Antoine-Louis Barye, François Rude, Narcisse Diaz, Alexandre-Gabriel Decamps, Auguste Préault et Paul Chenavard. L'ensemble de ces numéros comportent des portraits gravés par André Masson, d'après des photographies. La seconde série resta à l'état de projet à l'exception du premier numéro consacré à Horace Vernet, les autres artistes prévus étant Honoré Daumier, Pierre-Jean David d'Angers, Paul Delaroche, Achille Devéria, Jules Dupré, Jean-Baptiste Huet, Philippe-Auguste Jeanron, Théodore Rousseau et Constant Troyon[3].

Notes et références

  1. « Silvestre, Théophile », sur Institut National d'Histoire de l'Art (consulté le )
  2. Histoire des artistes vivants français et étrangers, sur le site de la BNF Gallica
  3. BnF : Eo226, fol., La Lumière, 27 août 1853, p. 139-140, cité par Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe sous le Second Empire », dans Études photographiques, no 12, novembre 2002, p. 21-22/24, note no 25.


Liens externes

  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de la littérature française
  • Portail de l’Ariège
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.