Théodore Frédéric Benoît

Nicolas Théodore Frédéric Benoît, dit Le Parricide, né en 1810 à Vouziers et exécuté à Paris le , est un criminel français.

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Biographie

Fils d'un juge de paix, il assassine, le 9 novembre 1829, sa mère puis le 22 juillet 1831, à Versailles, son ami intime à qui il avait parlé de son crime et tente de faire passer l'acte pour un cambriolage[1].

Condamné à mort[2] sans que la preuve de sa culpabilité n'ait été formellement établie[3], il est guillotiné par Henri-Clément Sanson[4].

L'affaire inspire en 1995 la pièce Hyènes de Christian Siméon[5].

Jules Verne évoque l'affaire dans son récit Voyage en Angleterre et en Écosse (chapitre XLVII)[6].

Notes et références
  1. « juin 11. Cour d'assises. Jeune homme de dix-neuf ans, accusé : 1° de parricide sur sa mère ; 2° d'assassinat sur la personne de son ami âgé de dix-sept ans », dans Ulysse Tencé, C. L. Lesur (dir.), Annuaire historique universel pour 1832…, Paris, Thoisnier-Desplaces, 1834, p. 286.
  2. Henri Sanson, Memoirs of the Sansons, 1876, p. 276
  3. Centre historique des archives nationales, BB/24/2006 dossier : 5883 S8
  4. « L'Affaire Benoît » (extrait), émission de la série En votre âme et conscience, sur le site de l'Ina
  5. Hyènes ou le monologue de Théodore Frédéric Benoît (1995) : création à Paris le 29 mars 1997 au Dix-Huit Théâtre
  6. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 99
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