Teahupo'o
Teahupo'o est une ancienne commune française, associée à Taiarapu-Ouest à Tahiti, sur la presqu'île de Tahiti Iti, en Polynésie française.
Spot de surf Teahupo'o | ||
Informations sur le spot | ||
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Nature du spot Surface/Sol |
Reef / Spot exposé à la houle. | |
Orientation du vent | N / NE / E | |
Température de l'eau en été | > 25 °C | |
Température de l'eau en hiver | > 25 °C | |
Type de houle | S / SO | |
Meilleur moment pour la marée | Marée montante | |
Dangers particuliers | faible tirant d'eau, barrière corallienne, vague puissante | |
Teahupo'o tire son nom d'une grande bataille entre les deux principaux clans de cette partie de l'île : littéralement « le mur de crânes », te (le), ahu (mur), upo'o (crâne). Un mur aurait été bâti à l'emplacement de la séparation du territoire avec les crânes et ossements des vaincus.
Le lieu est choisi pour accueillir les épreuves du surf des Jeux olympiques d'été de 2024[1]. Le site sera alors aménagé pour accueillir 1 500 spectateurs et battra le record du monde de la distance entre l'endroit où se déroule une épreuve olympique et sa ville hôte avec plus de 15 700 km[2],[3].
Démographie
Grands surfers du spot
Teahupo'o est un spot de surf mondialement célèbre pour ses gauches. En effet, on y trouve parmi les vagues régulières les plus larges et les plus épaisses du monde. Le fond très escarpé écroule brutalement de longues houles sur le récif corallien, créant ainsi des vagues très particulières, demandant un take off (action de se lever sur la planche) instantané et brutal pour ensuite enchaîner un tube. Ce spot figure parmi les plus dangereux du monde, le fond corallien étant à quelques dizaines de centimètres de la surface et l'énorme vague s'écrasant sur la barrière de corail. Il y a régulièrement des accidents, parfois mortels.
Le spectacle peut toutefois être à la hauteur de la légende du spot comme en , lorsque Laird Hamilton chevaucha une vague titanesque (15,07 m) et passa dans un tube de la dimension d'un hangar[5].
Chaque année, une compétition internationale y a lieu, le Billabong Pro Teahupo'o réunissant les surfeurs du tour WCT.
Vainqueurs de la compétition WSL
Teahupo'o accueille chaque année une étape du championnat du monde de surf : le Billabong Pro Tahiti.
Année | Vainqueur | Pays |
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2019 | Owen Wright | Australie |
2018 | Gabriel Medina (2) | Brésil |
2017 | Julian Wilson[6] | Australie |
2016 | Kelly Slater (5) | États-Unis |
2015 | Jérémy Florès | France |
2014 | Gabriel Medina | Brésil |
2013 | Adrian Buchan | Australie |
2012 | Mick Fanning | Australie |
2011 | Kelly Slater (4) | États-Unis |
2010 | Andy Irons (3) | États-Unis[7] |
2009 | Bobby Martinez (2) | États-Unis |
2008 | Bruno Santos | Brésil |
2007 | Damien Hobgood | États-Unis |
2006 | Bobby Martinez | États-Unis |
2005 | Kelly Slater (3) | États-Unis |
2004 | C. J. Hobgood | États-Unis |
2003 | Kelly Slater (2) | États-Unis |
2002 | Andy Irons (2) | États-Unis[7] |
2001 | Cory Lopez | États-Unis |
2000 | Kelly Slater | États-Unis |
1999 | Mark Occhilupo | Australie |
1998 | Kobi Abberton | Australie |
1997 | Andy Irons | États-Unis[7] |
Références
- « Jeux olympiques : Paris 2024 choisit Tahiti pour les épreuves de surf », sur francetvinfo.fr, (consulté le ) : « "C'est une bonne chose parce que Tahiti a parmi les plus belles vagues au monde" »
- « Paris 2024 : le surf fonce sur Tahiti, le break s’installe à la Concorde », sur SportBusiness.Club, (consulté le )
- (en-US) OlympicTalk, « Tahiti approved as Olympic surfing venue for 2024 Paris Games », sur NBC Sports, (consulté le )
- ISPF, Démographie
- Marc Dufrèche L'océan est son élément, Journal du Pays basque
- David Michel, « Billabong Pro Tahiti : Julian Wilson couronné à Teahupoo », L'Équipe, (https ://www.lequipe.fr/Adrenaline/Surf/Actualites/Billabong-pro-tahiti-julian-wilson-couronne-a-teahupoo/825618, consulté le )
- Andy Irons représente Hawaï, l'un des États des États-Unis.
Annexes
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