Tamokra

Tamokra (en arabe : تمقرة, en kabyle : Tamuqra, en Tifinagh ⵜⴰⵎⵓⵇⵔⴰ) est une commune de la wilaya de Béjaïa en Algérie, dans la tribu des Aït Aidel. Elle est située à environ de 90 km de Béjaïa, dans la région de Kabylie.

Tamokra-Tamuqra

Vue générale de Tamokra depuis Tassira
Noms
Nom arabe تمقرة
Nom berbère ⵜⴰⵎⵓⵇⵔⴰ
Administration
Pays Algérie
Wilaya Béjaïa
Daïra Akbou
Code postal 06109
Code ONS 0606
Indicatif 034
Démographie
Gentilé Mokraouites
Population 4 015 hab. (2008[1])
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 23′ 36″ nord, 4° 39′ 52″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 1 200 m
Superficie 68,40 km2
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Tamokra-Tamuqra
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Tamokra-Tamuqra

    Géographie

    Situation

    Tamokra se situe sur le flanc sud de la vallée de Tichy Haf. Elle fait face à Bouhamza de l'autre côté de la vallée (le barrage de Tichy-haf).

    Climat

    Tamokra a un climat continental montagnard. Il est particulièrement chaud en été, et froid et neigeux en hiver.

    Faune et flore

    La commune de Tamokra est parsemée de petites forêts de pins et de cèdres, dans la plus grande est celle de Adrar U Maza, que la commune partage avec celle de El Maïn (Ilmayen), et qui couvre toute la surface de la montagne, ainsi que celle de Adrar Iwula, qui couvre tout le versant nord de la montagne. Les terres non habitées (Lexla) sont presque tous plantées d’oliviers (Tizemrin) et des figuiers (Tibexsisin), les terres plus en altitude quant à elles sont plantées de figuiers de Barbarie (Akeṛmus) si elles ne sont pas rocheuses.

    Les ravins et cours d'eau sont habituellement colonisés de buissons épineux (Inijel), où poussent les framboises (Tizwal).

    Le chacal doré (Uccen), le chat sauvage (Amcic n'Lexla), le renard (Izirdliw) et le sanglier (Ilef) sont très présents à Tamokra. On trouve aussi quelques animaux imposants comme la hyène rayée (Aḍebbiw) et le mouflon (Uddad). On trouve quelques mustélidés tels que la genette (Cebbirdu); des rongeurs tels que le rat sauvage (Aɣerda n lexla), le lièvre (Agtul) et l’écureuil (Tadɣaɣett) ; des reptiles tels que la tortue (Afekkrun), le lézard (Tazermumuyt) et de nombreuses espèces de serpent (Azrem) ; des rapaces tels que l'aigle royal (lbaz), le faucon (Buɛemmaṛ), la buse et le hibou (Bururu) ainsi que des corbeaux et des canards.

    On soupçonne la présence dans les forêts de Tamokra de gazelles, ce qui est très probable. Il se peut aussi que le caracal (Akersim) et le serval (Amcic n'Wedrar) aient survécu.

    Lieux-dits, quartiers et hameaux

    Outre son agglomération chef-lieu Tamokra centre, la commune compte trois principales agglomérations secondaires[2] : Bicher (au sud-ouest du chef-lieu[réf. nécessaire]), Boutouab (à 8 km à l'ouest de Tamokra-centre[réf. nécessaire]) et Tassira (surplombe le chef-lieu à l'est[réf. nécessaire]).

    Tamokra compte d'autres localités en zone éparse : Boukhardous (à l'entrée ouest de Tamokra), Amedoune, Toufirt (au sud-est de Tamokra), Tizi Aïdel (à l'est de Tamokra, derrière Adrar Oumaza) et Taourirt (près de Tizi Aidel).[réf. nécessaire]

    À l'origine, lors de sa création en 1984, la commune de Tamokra est composée de son chef-lieu Tamokra centre et des localités suivantes : Tighilt, Ouled El Mehdi, Boukhardous El Seghir, Bicher, Boutouab, Wled Ouadhah, Boukherdous El Kebir, Amedoune, Tassira, Toufirt, Tizi Aïdel et Taourirt[3].

    Urbanisme

    • Tighilt (Tiɣilt "la crête en kabyle")[réf. nécessaire]
    • Aït El Mehdi (At Lmehdi)[réf. nécessaire]
    • Aït El Ouadhah (At Lwaḍeḥ)[réf. nécessaire]
    • Loudha Iherkan (Luḍa Iḥerqan "Le Plateu des champs en Kabyle")[réf. nécessaire]
    • Igroufa (Igrufa)[réf. nécessaire]

    Administration et politique

    La commune dispose d'une caserne de gendarmerie et d'une garde communale.[réf. nécessaire]

    Économie

    En hiver, la collecte d'olives permet à Tamokra d'assurer toute l'année en huile d'olive.

    Autre que les olives, la station thermale de Hammam Sidi Yahia El Aidli est aussi une source de revenus pour Tamokra.

    Sont aussi cultivées les figues (fraiches et séchées), les figues de Barbarie, les raisins.

    Cueillette d'olive

    Patrimoine

    La zaouia de Tamokra conserve de nombreux manuscrits datant de Sidi Yahia Aâdli.

    Personnalités

    Voir aussi

    Articles connexes

    Sources, notes et références

    1. « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    2. Achour Cheurfi, Dictionnaire des localités algériennes : villes, villages, hameaux, qsars et douars, mechtas et lieux-dits, Alger, Casbah Éditions, , 1213 p. (ISBN 978-9961-64-336-5), p. 1076
    3. « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1488 (lire en ligne).
    4. Algérie : VIP 2011, sur le site almanach-dz.com.
    5. Mehdi Bsikri, « Inquiétante poussée du salafisme en Algérie », El Watan, no 6359, (ISSN 1111-0333, lire en ligne)

    Galerie

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