Syndrome post-référendaire

Le syndrome (ou dépression) post-référendaire désigne une série de transformations économiques, culturelles et sociales dans la société québécoise qui ont accompagné les échecs successifs de l'option souverainiste aux référendums de 1980[1], mais plus particulièrement après celui de 1995.

Le syndrome serait caractérisé par une montée de l'individualisme, l'émergence d'un capitalisme québécois francophone surnommé Québec Inc. et du libéralisme économique. Dans le domaine culturel, il s'est manifesté au début des années 1980 par une désaffection pour la chanson québécoise et l'adoption des tendances continentales. Dans le domaine social, il serait partiellement responsable du taux de suicide élevé chez les jeunes hommes et de la chute du taux de natalité[2].

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Bonhomme (dir.), Le syndrome post-référendaire, Montréal, Stanké, (ISBN 2-7604-0349-1)
  • Geneviève Caillé et Jean-Marie Lafortune, « Regards croisés sur l’évolution du déficit démocratique au Québec », Recherches sociographiques, vol. 48, no 2, , p. 53-71 (ISSN 1705-6225, lire en ligne)
  • Jean Caron, « Hypothèses macrosociales sur le suicide des hommes au Québec : l’éclairage de l’Abitibi », Santé mentale au Québec, vol. 27, no 2, , p. 281-301 (lire en ligne, consulté le )
  • Jean Caron et Claire Robitaille, « Les taux de suicide des jeunes hommes québécois : facteurs de risques et de protection », Recherches sociographiques, vol. 48, no 3, , p. 97-120 (ISSN 1705-6225, lire en ligne)
  • Gilles Gagné, « Trois questions faciles. Les Québécois expliqués aux Français », dans Paul-Laurent Assoun et Markos Zafiropoulos (dir.), Actualités de la fonction symbolique, Paris, Economica / Anthropos, (lire en ligne), p. 67-95
  • Francine Gratton, Les suicides d’êtres des jeunes québécois, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, , 338 p. (ISBN 2-7605-0900-1)
  • Guy Lachapelle, « L'opinion publique québécoise ballottée entre des messages de solidarité et des promesses non tenues », dans Robert Boily (dir.), L'année politique au Québec 1996-1997, Montréal, Fides, (ISBN 2-7621-2035-7, lire en ligne)
  • Jacques Michon, « Les enfants du déclin », Voix et Images, vol. 12, no 2 (35), , p. 331-333. (lire en ligne)
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