Swatch

Swatch est la marque d’une ligne de montres-bracelet du Swatch Group, positionné en entrée de gamme. L'emblématique Swatch à quartz a été conçue au début des années 1980 et commercialisée en 1983[1].

Swatch

Logo de Swatch

Création 1982
Fondateurs Nicolas Hayek
Forme juridique Société anonyme de droit suisse
Siège social Bienne (BE)
 Suisse
Actionnaires Swatch Group
Activité Horlogerie
Produits Montres
Société mère Swatch Group
Site web www.swatch.com
Swatch GB 101, de la première série de 1983, plus connu sous l'appellation QUARTZ.
Swatch Swiss Autoquarz, 1998.

Origine

Son concept innovateur fut réalisé au début des années 1980, sous la direction de Ernst Thomke, alors directeur de ETA Manufacture Horlogère, entouré d’une petite équipe menée par deux ingénieurs horlogers, Elmar Mock et Jacques Müller[2].

Pour réaliser une montre économique, ils avaient eu l’idée d’utiliser le fond d’un boîtier comme platine, soutenant toutes les parties du mouvement. Ils s’étaient inspirés de la montre la plus plate du monde, la Delirium, réalisée en 1978 par ETA, économisant bien des pièces et simplifiant le montage au maximum.

Conçue au départ comme une simple nouvelle montre révolutionnaire en plastique, Franz Sprecher[3], un consultant marketing externe engagé par Thomke pour porter au projet un regard « consommateur » développa rapidement le projet au niveau « marque », jeune et amusante, avec l’identité et le concept marketing correspondant, incluant le développement de tous les modèles selon l’image de marque.

Les créateurs du design de la Swatch sont Marlyse Schmid et Bernard Muller, indépendants et dont l'entreprise, Schmid Muller Design, se trouve à Chézard-Saint-Martin dans le canton de Neuchâtel.

Franz Sprecher conçut la contraction de Swiss (Made) Watch : « S'Watch », qui devint « Swatch ». Une première conception aurait été « Second Watch », son but étant de pousser les porteurs de montres traditionnelles à s’offrir une deuxième montre plus amusante, plus attrayante.[réf. nécessaire]

Le lancement : première collection

La première collection de douze modèles différents fut introduite le à Zürich (Suisse). Leur prix initial était compris dans une fourchette de 39,90 à 49,90 CHF. Ce prix fut standardisé à 50 CHF à l’automne de la même année. Les budgets de ventes avaient été basés sur un million de montres pour l’année 1983, et 2,5 millions pour l’année suivante.

Produits

Swatch Irony "Charcoal Suit".

Les modèles de la marque Swatch sont répartis en sept familles distinctes :

  • « Swatch Originals »

Les « Originals » sont en plastique, comme à l’origine. Divisés en sous-familles, ils existent en diverses tailles, formes et styles.

  • « Swatch Irony »

Les montres en métal, avec ou sans bracelet-métal adapté, existent dans une variation de grandeur, formes, styles et affichages de l’heure différents.

  • Swatch Skin

Elle est divisée en deux sous-familles : l’ « Original Skin » et la « Skin Chronograph ». La première fut introduite le en tant que version ultramince de la Swatch originale, avec seulement 3,9 mm d’épaisseur, d’où son nom. Elle fut inscrite au livre des records de Guinness comme la montre plastique la plus plate du monde. La version chronographe y ajoute les fonctions spécifiques, à l’aide de deux boutons-poussoirs placés de part et d’autre de la couronne.

  • « Swatch Beat »

Cette famille a été lancée en 1998, incorporant l’affichage digital dans divers modèles des trois familles existants, avec le système Internet Time.

  • « Swatch Bijoux »

La ligne de bijouterie a été introduite à l’entrée du nouveau millénaire, en partenariat avec la société Swarovski pour l’incrustation de leurs similis sur les montres et bijoux.

  • « Swatch SISTEM 51 »

La révolution mécanique de Swatch. La SISTEM51 est ainsi une montre « automatique » ou « auto-remontante  ». Même lorsqu'elle est n'est pas portée pendant un long moment, elle continue de fonctionner jusqu'à 90 heures.

  • « Swatch Bellamy »

Swatch lance en sa première montre connectée permettant notamment le paiement sans contact (NFC)[4].

Références

  1. « Un jour, un objet : la Swatch », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « The Swatch co-inventor welds wood – and bones », sur Lunchoverip.
  3. (en) Celia Lury, Brands : The logos of the global economy, , 1re éd., 198 p. (ISBN 978-0-415-25183-9, lire en ligne), p. 54.
  4. Swatch se lance avec retard dans la bataille des montres connectées, Challenges, 15 octobre 2015

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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