Suzanne Kala Lobe

Suzanne Kala Lobe née Suzanne Bema Kala Lobe est une journaliste et éditorialiste camerounaise, militante[1] et membre du Conseil National de la Communication au Cameroun depuis le 23 février 2013[2].

Pour les articles homonymes, voir Kala et Lobe.

Enfance

Née le 16 janvier 1953 à Douala[3], de Sara Beboi Kutta Kala-Lobè et Iwiyé Yèsco Ernest Kala-Lobé[4],elle fait partie d'une fratrie de 8 enfants[5] et a suivi l'enseignement primaire au Petit Joss situé à Akwa[2].Elle vivra au Cameroun jusqu'à l'âge de 10 ans avant de poursuivre ses études en France[3].

Formation

Elle obtient un Doctorat en Linguistiques en 1976 à l'Université de Paris III puis un MBA en Management Culturel en 1989. Avec sa thèse qui portait sur Les grandeurs et dissidences au sein d’un parti politique: cas de l’UPC, elle obtient également un DEA en Science Politique en 1997 à l'Université de Bordeaux[2].

Elle a été membre de l'Union Nationale des Étudiants du Kamerun et de l'UPC[3], bien qu'elle quitta ce dernier en 1998 [3].

Carrière

C'est pour rendre hommage à son père[2] le journaliste Iwiyé Yèsco Ernest Kala-Lobé (1917 - 1991) et fondateur de Présence Africaine[1] qu'elle-même devient journaliste en 1992 et débute à la Nouvelle Expression[2],se faisant très vite remarquer dès ses premiers pas grâce à sa chronique Ma candidate serait une femme parue en pleine élection présidentielle camerounaise[1]. En 2003 elle anime alors plusieurs tranches d'antennes sur Radio équinoxe tels que les émissions Polémos et Livres noirs et musiques d’Afrique et animera plus tard en 2013 Vendredi soir une émission sur la télévision équinoxe. Elle finira par créer sa propre société de production nommé EBK Productions, propriétaire du magazine Actu qui lui est diffusé sur la chaine de télévision Canal 2 International[3].

Le 6 mars 2013 elle prête serment pour devenir l'un des 9 membres du Conseil Nationale de la Communication dû à sa nomination le 23 février de cette même année par le président Paul Biya. En parallèle, elle est également chargée de la communication de la direction générale d'Hysacam[3].

Polémiques

Une lettre parue dans la Nouvelle Expression le 20 juillet 2009 et adressée à la diaspora camerounaise fait polémique au près des media camerounais. [6].

Œuvres

Elle publie en octobre 2010 Les Chroniques sous le manguier édité par Jacques Marie Lafon[3] et co-écrit Supermarket en 2012 publié aux éditions Le Bec en L'air[7]. Ella a été la chanteuse principale du groupe Djala Lilon et a participé à Ni Africa ni yoso, l'album écrit en hommage à Ruben Um Nyobe par Bea Man Wayack son concubin[3].

Vie privée

Elle a fait le choix d'une vie de concubinage avec Bea Man Wayack. Ils ont tous deux également décidé de ne pas avoir d'enfants.[3]

Le 5 octobre 2020, elle perdait la maison de son enfance sis à Bali dans un incendie inexpliqué[8].

Notes et références

  1. « Suzanne Kala Lobé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. Tene ernest dit, « Suzanne Kala Lobe: «Je gagne 135.000 Francs Cfa à la Nouvelle Expression en 22 ans de carrière» », sur Culturebene, (consulté le )
  3. « Suzanne Kala Lobe: La plume sincère, mais pas amère », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  4. « Iwiyè Kala-Lobè: il aurait eu cent ans ! », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
  5. MINCOM, Liberté d'information et droit de savoir : Cérémonie d'hommage à Iwiy A Ernest Kala Lobe, , 14 p. (lire en ligne), p. 5
  6. Redaction, « 🔵 SUZANNE KALA LOBE (2009): « La diaspora camerounaise doit redescendre sur terre » » (consulté le )
  7. (en) « RDC-Cultures | Supermarket », sur Spla (consulté le )
  8. « Cameroun : La journaliste Suzanne Kala Lobe privée de sa maison » (consulté le )
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