Stéphane Dupont

Stéphane Dupont, né le à Auderghem et mort le à Liège, est un animateur de radio et producteur belge. Il a travaillé essentiellement pour la RTBF.

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Biographie

Stéphane Dupont se définit comme un « promeneur radiophonique »[1]. Après des études à l’INSAS, il a participé à la fin du magazine Contraste en 1974-1975, avec notamment une séquence de « la photo de la semaine » inventant ainsi la photo radiophonique : un groupe, un événement, qui, grâce au clic de l’appareil photo, permettait de passer à une autre ambiance sonore. En 1979-1980, il a créé avec Luc Vanturenhout une émission musicale rock Radio-Hot-Dog, le samedi de 20 h 0 à 23 h 40, produite par Francois-Michel Van Der Mersch.

Vers 1982, il participe à 18 h au Sud, émission quotidienne culturelle.

C’est en que naît le magazine Faits-Divers, qui après 10 ans deviendra La quatrième dimension et Le Bar de l’Estacade.

À partir de 2005, de 13 h 15 à 14 h, une émission consacrée aux archives porte le nom de Psychédélique Boum-Tchac.

Stéphane Dupont prend sa retraite et quitte la RTBF le (?...).

Il meurt le à Liège, à l'âge de 70 ans[2],[3].

Émissions

Faits-Divers

En 1983, commence la grande aventure de Faits-Divers en radio. C’est une équipe de quatre personnes très soudées : Stéphane Dupont et José Dessart (enquêtes et présentation), Luc Vanturenhout (réalisation technique), Francine Struvay (assistanat et programmation musicale) et produite par Jacques Malpas. Faits Divers était une émission centrée sur le fait-divers, avec deux séquences, une revue « en bref et en vrac » des faits divers de la semaine, lu par Thierry Devillers et Roger Francel, et une séquence de 15 à 25 minutes consacrée à un événement raconté par ceux qui l’ont vécu. Préparée en Studio, l’émission était commentée en direct par un invité. Sa diffusion s’étendra d’ à , le samedi entre 10 h et 11 h. Dès 1985 l’émission sera entièrement réalisée en stéréo, une première pour des reportages « live ».

Faits Divers a reçu une Antenne de Cristal, prix de la presse. Le prix Gilson, récompensa une émission sur les otages de Tilff, qui donnera lieu au film La Raison du plus faible par Lucas Belvaux, avec les conversations entre la police et les preneurs d’otage. Les émissions sur les tueurs du brabants ont mis en valeur la situation des victimes, en collaboration avec René Haquin, journaliste au journal Le Soir. Dans les années 1990, nombre d’émission se sont intéressés aux Forges de Clabecq, à Boch et Boël.

En 1989, Luc Vanturenhout quitte l’émission et est remplacé par Jean Franchimont qui y restera jusqu’en 1998 (?...).

L’émission donnera lieu à une version TV que rejoindra José Dessart, remplacé en radio par Dominique Mathieu.

La Quatrième dimension

La Quatrième dimension s’éloigne du reportage pour arriver au documentaire radiophonique, voire la création radiophonique[4]. Le principe est de prendre un endroit banal mais, par le micro, d’entrer dans une autre dimension, par un regard sonore particulier. L’émission s’étale de 1994 à 2015 (?...), elle dure 1 h, de 10 h à 11 h. Ces émissions sont en stéréo, et l’aspect sonore est essentiel. Dominique Mathieu s’en va et elle sera remplacée par Pascale Baïdak. Une réalité par semaine, dans des lieux différents : une ferme, le salon des collectionneurs, les amateurs de vinyles, les jardins en ville, le grand paysage rural, etc.

En , La Quatrième dimension passe au dimanche, de 13 h 30 à 14 h, le son reste important, mais l’émission est portée sur la rêverie, avec un thème musical en rapport avec le sujet abordé dans la séquence : la musique joue un rôle plus important, mélangeant les styles et les époques. Pour cette émission, Stéphane Dupont a travaillé avec Pascal Vossen de 2000 à 2011, puis avec Pierre Digiovani. Certaines séquences étaient réalisées par Dominick Martinot-Lagarde.

Le Bar de l’Estacade

Le Bar de l’Estacade est une émission radio d’été de Stéphane Dupont, sur La Première, d’une durée de 1 h, de 10 h à 11 h, le samedi. « Dans un coin perdu de la ville, près du canal, se trouve le bar dit « de l’estacade », face au Ciné Rialto : accoudé au bar, Stéphane Dupont raconte les aventures des habitués comme Dimitri (le fils de l’ouvreuse du Rialto), Jean-Marie (le fan d’Elvis), Monsieur Hubert (le pêcheur), Grenadine (la jeune femme qui boit toutes ses consommations à la paille)… »

Les habitués et les habitants sont en lutte continuelle contre les projets de rénovation du quartier. La dernière a eu lieu le . Un récit de Stéphane Dupont, avec extraits de film, musiques et des ambiances enregistrées.

Enseignement

INSAS

(à développer)

‘’autre école’’

(à développer)

‘’Commission de suivi de la création radiophonique en communauté française de Belgique’’

(à développer)


Notes et références

  1. Stéphane Dupont, « Radio vagabonde - Propos d'acteur » in revue Médiatiques no 29, Éditions de l'Observatoire de Recherche sur les Médias et le journalisme, Université Catholique de Louvain, Louvain, 2009.
  2. Christian Rousseau, « Une triste nouvelle : Stéphane Dupont nous a quittés », sur rtbf.be, .
  3. « Défunt - Monsieur Stéphane DUPONT », sur foret-tejean.net.
  4. Monique Baus, « Il faut encourager la création radio », La Libre Belgique, Bruxelles, édition du .

Liens externes

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