Sonate K. 460

La sonate K. 460 (F.404/L.324) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 460
ut majeur, Allegro, 159 mes.
K.459K.460 → K.461
L.323L.324 → L.325
P.377P.378 → P.379
F.403F.404 → F.405
XI 6 ← Venise XI 7 → XI 8
XIII 6 ← Parme XIII 7 → XIII 8
II 54Münster II 55 → II 56
124 ← Cary 125 → 126

Présentation

La sonate K. 460 en ut majeur, notée Allegro, est une splendide œuvre, riche de thèmes mais au langage harmonique relativement simple. Elle peut servir de modèle pour présenter « la forme sonate du compositeur ». Presque toutes les séquences sont séparées par un point d'orgue ce qui en donne la construction : d'abord l'ouverture (mesures 1 à 13) qui module déjà en sol majeur, une continuation (mesures 14 à 26) avec une modulation inattendue en ut mineur qui chemine vers la mineur et la majeur, un bref interlude (mesures 27 à 30), une reprise de l'ouverture (mesures 31 à 43), une modulation servant de transition (mesures 44 à 56) pour un développement habituel de séquence vers le pre-crux (mesures 56 à 73), puis post-crux (mesures 73 à 85) et la conclusion (mesures 85 à 96) — où Scarlatti glisse des sauts d'octaves délicats aux deux mains. La seconde partie réutilise le matériel déjà entendu mais dans un ordre libre et condensé de soixante-quatre mesures. Il emprunte ses motifs à la post-crux (mesures 96 à 100 puis 116 à 122), à la petite transition (mesures 100 à 116), à l'interlude (mesures 123 à 131), à l'ouverture (mesures 132 à 136). La sonate se porte au point culminant de la seconde section (mesures 137 à 149) et vers sa conclusion (mesures 149 et suivantes)[1],[2].


Premières mesures de la sonate en ut majeur K. 460, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 7 du volume XI de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sources manuscrites étant Parme XIII 7 et Münster II 55[3].

Interprètes

La sonate K. 460 est interprétée au piano, notamment par Christian Zacharias (1979, EMI), John McCabe (1981, Divin Art), Maurizio Baglini (2014, Decca), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) et Artem Yasynskyy (2016, Naxos, vol. 20).

Au clavecin, elle est enregistrée par Blandine Verlet (1976, Philips), Scott Ross (1985, Erato)[4], Trevor Pinnock (1987, Archiv), Andreas Staier (1991, DHM), Władysław Kłosiewicz (1997, CD Accord), Sergio Vartolo (1998, Stradivarius, vol. 3), Kenneth Weiss (2001, Satirino), Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 4), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 8) et Jean Rondeau (2018, Erato).

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 225.
  2. Tranchefort 1987, p. 642.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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