Sonate K. 420

La sonate K. 420 (F.366/L.S.2) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K.420
ut majeur, Allegro, 141 mes.
K.419K.420 → K.421
L.S.1L.S.2 → L.S.3
P.351P.352 → P.353
F.365F.366 → F.367
X 2 ← Venise X 3 → X 4
XI 28 ← Parme XI 29 → XI 30
III 56Münster III 57 → III 58

Présentation

La sonate K. 420 en ut majeur, notée Allegro est couplée avec la sonate suivante de même tonalité. Elles reprennent toutes deux un schéma simple A—B/A’—B’ (avec un aller-retour tonique/dominante, puis dominante/tonique). Chaque partie, d'égale longueur, est séparée par un point d'orgue. Dans la K. 420, les deux sections sont très contrastées mais présentent chacune des éléments des saetas traditionnelles[1], dont le rythme s'affirme dès les premières mesures. On y sent l'influence de la guitare espagnole. Sonate brillante, Scarlatti y enchaîne de grands accords plaqués aux deux mains et des répétitions continues de la même note ou des formules insistantes[2].


Premières mesures de la sonate en ut majeur K. 420, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 3 du volume X (Ms. 9781) de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres sources manuscrites étant Parme XI 29 (Ms. A. G. 31416), Münster III 57 (Sant Hs 3966) et Vienne F 5 (VII 28011 F)[3].

Interprètes

La sonate K. 420 est interprétée au piano, notamment par András Schiff (Hungaroton), Peter Katin (1985, Claudio Records), Soyeon Lee (2006, Naxos, vol. 8), Carlo Grante (2009, Music & Arts vol. 2), Dejan Lazić (2008, Channel Classics), Alexandre Tharaud (2010, Virgin) et Anne Queffélec (2014, Mirare).

Au clavecin, elle est enregistrée par Halina Czerny-Stefańska, Ralph Kirkpatrick (1954, Sony), Scott Ross (1985, Erato)[4], Virginia Black (1986, EMI), Ton Koopman (1988, Capriccio), Andreas Staier (1991, DHM), Sergio Vartolo (1998, Stradivarius, vol. 3), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 4) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 9).

Godelieve Schrama l'a jouée à la harpe (1997, Channel Classics/Brilliant Classics) et Marco Ruggeri (2006, MV Cremona) à l'orgue.

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 220.
  2. Tranchefort 1987, p. 642.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 466.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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