Sonate K. 296

La sonate K. 296 (F.244/L.198) en fa majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 296
fa majeur
, Andante, 124 mes.
K.295K.296 → K.297
L.197L.198 → L.199
P.304P.305 → P.306
F.243F.244 → F.245
V 30 ← Venise VI 1 → VI 2
VII 29 ← Parme VII 30 → VII 31

Présentation

La sonate K. 296, en fa majeur, notée Andante, forme, avec le numéro suivant, le couple qui ouvre le dernier volume de Venise copié en 1753. Avec l'autre couple qui suit (K. 298 et 299), ces quatre sonates sont des chefs-d'œuvre et se rapprochent des sonates de la « période flamboyante »[1].

La sonate K. 296, la sonate la plus longue de toute la collection[2], est un mouvement lent lyrique, d'une grande variété et d'un grand intérêt : elle explore des tonalités éloignées (remarquables par leur audace, bien que chacune soit profondément logique)[3] avec une grande richesse de thèmes[1]. Elle attire l'attention de l'auditeur par le contraste entre son équilibre et son agitation, dégageant une sensation de sérénité bucolique, mêlée à une turbulence presque obsessionnelle en recherche d'un centre de gravité. Dans la seconde moitié, Scarlatti semble la pousser vers un point culminant qui n'arrive jamais[4].


Premières mesures de la sonate en fa majeur K. 296, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le premier numéro du volume VI (Ms. 9777) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme VII 30 (Ms. A. G. 31412)[5].

Interprètes

La sonate K. 296 est défendue au piano notamment par Christian Zacharias (1979, EMI), Michelangelo Carbonara (2009, Brilliant Classics), Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3), Orion Weiss en 2013 (Naxos, vol. 15) et Claire Huangci (2015, Berlin Classics) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[6], Luc Beauséjour (1995, Analekta), Nicolau de Figueiredo (2001, Intrada), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 7). Marco Farolfi (2003, Stradivarius, vol. 6) l'interprète au piano-forte.

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 206.
  2. Grante 2013, p. 21.
  3. Grante 2013, p. 22.
  4. Grante 2013, p. 21–22.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 468.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

  • Portail de la musique classique
  • Portail du clavecin
  • Portail du baroque
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.